mercredi 24 décembre 2008

JOYEUX NOEL AU MARTYR DU POUVOIR CAMEROUNAIS !

Déjà une année écoulée depuis l’emprisonnement arbitraire du Colonel Edouard Etonde Ekoto.

Une année déjà, soit 365 jours de faux espoirs et de remises en cause permanentes, cela pour le plus grand plaisir du pouvoir camerounais. Au commencement de la chronique d’une mort annoncée de l’ancien homme fort de Douala, il y avait l’affaire du PAD, où la justice évoquait des malversations financières sur fond d’abus de confiance et de détournements de fonds. Malgré une année de procès à charge accompagné d’une propagande médiatique, la plupart des observateurs du procès dit « Epervier », nom de code donné à la soi-disant opération anti-corruption, sont parvenus à la conclusion qu’il n’était pas sérieux d’incriminer le Colonel Edouard Etonde Ekoto, et qu’il fallait donc prononcer un non lieu. On connaît la suite.

Au bout d’une journée marathon la « justice » camerounaise condamnait au petit matin, 1heure, l’ancien délégué du gouvernement auprès de la CUD à 15 ans de prison, peine suivie d’un mandat de dépôt immédiat, chose extraordinaire lorsqu’on pense que l’accusé s’est présenté à toutes les convocations et audiences au tribunal, histoire de montrer qu’il restait un simple justiciable malgré son standing.

Déjà une année écoulée depuis l’emprisonnement arbitraire du Colonel Edouard Etonde Ekoto.

Une année déjà, soit 365 jours de faux espoirs et de remises en cause permanentes, cela pour le plus grand plaisir du pouvoir camerounais. Au commencement de la chronique d’une mort annoncée de l’ancien homme fort de Douala, il y avait l’affaire du PAD, où la justice évoquait des malversations financières sur fond d’abus de confiance et de détournements de fonds. Malgré une année de procès à charge accompagné d’une propagande médiatique, la plupart des observateurs du procès dit « Epervier », nom de code donné à la soi-disant opération anti-corruption, sont parvenus à la conclusion qu’il n’était pas sérieux d’incriminer le Colonel Edouard Etonde Ekoto, et qu’il fallait donc prononcer un non lieu. On connaît la suite.

Au bout d’une journée marathon la « justice » camerounaise condamnait au petit matin, 1heure, l’ancien délégué du gouvernement auprès de la CUD à 15 ans de prison, peine suivie d’un mandat de dépôt immédiat, chose extraordinaire lorsqu’on pense que l’accusé s’est présenté à toutes les convocations et audiences au tribunal, histoire de montrer qu’il restait un simple justiciable malgré son standing.

Aujourd’hui, un an jour pour jour, après son emprisonnement dans le bagne de New-Bell, il apparaît plus qu’évident que le procès du PAD était surtout une grossière mise en scène, un prétexte fallacieux pour éliminer un homme indépendant, qui n’a jamais apprécié l’usage de la langue de bois, quitte à déplaire en haut lieu. Faut-il parler d’un procès politique ? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute puisque, à la faveur de certaines indiscrétions, on a appris que le Colonel Edouard Etonde Ekoto ne voyait pas l’utilité d’une réforme constitutionnelle permettant à Paul Biya de rester quelques années de plus au pouvoir, sachant que ce dernier entame son quart de siècle de règne à la tête du Cameroun. Manifestement, cette prise de position courageuse a constitué un CRIME de lèse MAJESTE. Et le reste n’a été qu’un camouflage judiciaire pour tromper le peuple camerounais.

L3E

vendredi 5 décembre 2008

ET LE ¨POUVOIR VOIT LE DIABLE EN PERSONNE !

Pas un jour sans de nouvelles pérégrinations pour 3E. Hospitalisé et devant suivre un traitement médical adapté à sa maladie, pendant son séjour à l'hôpital général, il était subitement renvoyé au bagne de New-Bell. Et pendant ça, il n'y avait personne pour dénoncer un tel traitement inique de la part du pouvoir camerounais. Bien au contraire, il semble que la France ferme les yeux et soutient même le potentat local. Paraît-il qu'il aurait joué une belle partition dans le dénouement de l'affaire des otages pris au large du Cameroun, ce qui lui assure une totale impunité, notamment dans le harcèlement de l'homme qu'il accuse de tous les maux.
Aujourd'hui, bien qu'il ne soit toujours pas remis de ses problèmes de santé, on apprend que le Colonel Edouard Etonde Ekoto ( 3E) aurait subi un interrogatoire mené par les pandores au nom de la sécurité intérieure. Vous y comprenez quelque chose? En clair, et on rigolerait si ce n'était pas grave, le pouvoir en place le suspecte de fomenter une destabilisation des institutions. Qui peut sérieusement croire que 3E, physiquement très diminué et privé de liberté, se prépare à renverser l'homme qui s'accroche au pouvoir depuis bientôt 30 ans? Personne !
Jusqu'où ira le pouvoir dans sa détestation de l'ancien délégué auprès de la communauté urbaine de Douala? C'est dire si lorsque l'on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage.
L3E

vendredi 28 novembre 2008

KOFFI ANNAN A T-IL ENTENDU PARLER DE L'AFFAIRE 3 E?

Le dernier billet relatait le fou rire qu'aurait eu Barack Obama en recevant les félicitations de son homologue camerounais après sa brillante élection aux Etats-Unis. Un Paul Biya qui parle des vertus de la démocratie, c'est bien un gag de la part d'un homme qui entend mourir au pouvoir, n'hésitant pas à modifier la constitution pour se représenter en 2011. D'ailleurs, cette issue ne plaît pas du tout à l'ancien secrétaire général des Nations unies, qui vient de donner un coup de pied dans la fourmilière. Koffi Annan a affirmé lors d'une interview sur la BBC qu’il ne souhaiterait pas que le président Paul Biya se représente en 2011.
"La constitution ne doit pas être modifiée à la convenance des individus. Elle doit être Lienconçue pour les aspirations du peuple. A mon avis, deux mandats c’est suffisant. Ce qu’un leader n’a pas pu faire en deux mandats, il ne peut pas le faire après. Personne ne peut me convaincre qu’au Sénégal et au Cameroun il n’y a qu’un seul leader capable de gouverner. J’ai été clair quand cela est arrivé au Nigeria, au Sénégal et bien sûr au Cameroun. Je connais bien les deux leaders et je pense qu’il n’est pas dans leur intérêt ni dans celui du peuple de s’accrocher "
C'est le meilleur soutien que pouvaient recevoir tous ceux qui, à l'instar de 3E, sont baillonnés pour des motifs politiques. En tout cas, l'ancien secrétaire général de l'ONU n'entend pas en rester là, sachant qu'il voulait "personnellement en discuter avec le concerné". Le monarque camerounais écoutera t-il les conseils de Koffi Annan? rien n'est moins sûr.
L3E

jeudi 20 novembre 2008

BARACK OBAMA A BEAUCOUP RIGOLE !

Le sphinx, comme il aime à se faire appeler par ses courtisans, n'a pas manqué d'air au point d'adresser à Barack Obama un message de félicitations; où il a salué sa " brillante victoire" et, comme il s'accomode bien du RIDICULISME depuis 26 ans, vanté la démocratie américaine, parlant "du peuple américain, dans son immense majorité et avec un net suffrage ", qui vient de l'élire à la tête de l'Etat. On croit rêver !
Manifestement, la plaisanterie présidentielle, celle de l'homme qui ne balaie pas devant sa porte mais s'occupe de celle(s) de(s) autre(s), n'a pas du tout fait rire un de ses compatriotes, qui a tenu à le lui faire savoir via, bien évidemment, un article très enlevé, bien pensé et férocement subtil. Lisez la tribune, extraits ci-dessous, elle déménage, on souhaite surtout à son auteur et écrivain, Marcel-Duclos Efoudebe, de ne surtout pas s'aventurer au Cameroun. Car, il ne fait pas bon de contrarier le Sphinx, comme le démontre le sort réservé au Colonel 3E.

"..hasard du calendrier - si l'heure est aux réjouissances au pays de l'Oncle Sam, ce début de mois de novembre est d'une tout autre saveur pour les Camerounais. En effet, le 06 novembre 1982 - il y a si longtemps… -, les Camerounais entendaient leur nouveau Président prononcer ces mots : " I do so swear ". Paul Biya venait de prêter serment devant le ce qui faisait office de Parlement. Avant d'accéder au pouvoir, par la volonté des américains, Barack Obama avait déjà fait ses preuves : avocat, sénateur… Paul Biya, lui, était un " illustre " inconnu. Oh ! Il avait été auparavant ministre, secrétaire général à la présidence, puis premier ministre ! Mais personne ne connaissait cet homme (trop) discret. Il aura fallu que le dictateur d'alors - Ahmadou Ahidjo - démissionne de ses fonctions - après 25 ans aux affaires - pour que Paul Biya accède, constitutionnellement, à la lumière des projecteurs. Il était, lui aussi, jeune et beau. Et, comme pour son homologue américain, on le disait intelligent. D'accord : l'un est un orateur brillant. L'autre…"
"Depuis, l'homme est resté discret, trop discret, au point de mériter le doux surnom de " Sphinx ". Il n'a ménagé aucun effort pour se maintenir aux commandes d'un pays qui n'arrête pas sa descente aux enfers. Il a développé le culte de la personnalité : mention obligatoire, dans tout discours officiel, de l'expression " selon la volonté du Président Biya " ; billets de banque à l'effigie du nouveau monarque, portrait obligatoire dans les locaux administratifs, etc. Il a affamé son peuple, pendant que lui-même et sa clique se remplissaient les poches. Il a institutionnalisé la Corruption - faisant du Cameroun un modèle en la matière - le Tribalisme, l'Impunité, et bien d'autres joyeusetés. Il a truqué - systématiquement - toutes les élections. Il a muselé la Presse. Il a démantelé une Opposition déjà mal en point à cause du manque de consistance de ses leaders, dont la seule fonction d'opposant se résumait - et se résume toujours - à prendre la place du " Prince ", l'autre surnom de Paul Biya.
Heureusement pour les Américains, la démocratie est une réalité effective depuis des décennies. Parce qu'ils ont eu la chance de choisir librement leur président, ils ont porté Barack Obama à la tête de l'Etat. Les Camerounais, eux, n'ont droit qu'à une démocratie de papier - " démocratie de transit ", pour le dire comme un philosophe camerounais. La parole du " Sphinx " est la loi ; sa volonté est le programme du gouvernement ; le conseil des ministres est une exception - d'où le zèle de la presse gouvernementale quand il s'en tient un."
Lire la suite
ICI
L3E

lundi 17 novembre 2008

LE COLONEL ETONDE EKOTO FACE AU HARCELEMENT INSTITUTIONNEL !

Le pouvoir camerounais donne désormais dans le HARCELEMENT INTEGRAL. Et ce n'est pas pour déplaire à une grande majorité de camerounais abrutis par des années de plomb. Autant la religion peut-être l'opium du peuple autant la violence peut l'être également.C'est plus que jamais vrai au Cameroun, pays qui a actionné la marche en arrière alors qu'ailleurs, c'est plutôt le contraire.Cherchez l'erreur !
On n'a que les dirigeants qu'on mérite, dit-on souvent. C'est bien le cas, et ce ne sont pas les camerounais qui diront le contraire. L'ensauvagement du peuple est palpable, et ce n'est plus une vue de l'esprit, comme en témoigne
le dernier titre RACCOLEUR et INDECENT de ce site kaïwalaï dont les responsables se délectent visiblement, voir vidéo ci-dessous, en racontant les tribulations judiciaires et médicales du prisonnier politique, Edouard Etonde Ekoto. Comment peut-on en arriver là?
Ne le dites pas trop fort, le Cameroun est bien à l'image de l'homme qui l'a plongé dans les ténèbres depuis 2 décennies. Et dire que le bout du tunnel est encore loin, c'est bien terrible ça !

L3E



jeudi 13 novembre 2008

JUSQU'AU IRA LE POUVOIR DANS SA DETESTATION DU COLONEL 3E ???

La dernière fois, vous aviez pu lire ICI qu'une prise d'otages se déroulait au Cameroun pendant que le pouvoir local était aux abonnés absents.Cette crise a connu un dénouement heureux puisqu'on apprend que le président camerounais, Paul Biya, a refait surface pour aider à la libération des sept Français et le Tunisien enlevés fin octobre par des rebelles au large du Cameroun. Les ex-otages ont été libérés et sont arrivés en France mercredi, d'où les remerciements du ministre Français des Affaires Etrangères et du groupe Bourbon à l'attention du président camerounais." J’exprime ma gratitude aux autorités camerounaises et en particulier au président Paul Biya dont la mobilisation constante a permis la libération des dix otages ", a déclaré Bernard Kouchner.
Ce qu'il faut regretter, c'est que les autorités françaises, qui ont probablement mis une pression toute "françafricaine" sur le pouvoir local pour parvenir rapidement à la libération des otages Français, aient oublié d'en faire de même pour le cas
3E.
Faudra t-il faire le pied de grue devant le Quai D'Orsay pour faire cesser l'inacceptable qui se déroule au Cameroun?
L'Etat de santé de l'ancien délegué du gouvernement est toujours très préoccupant, comme en témoignent la photo prise au tribunal de Douala, hier; cliquez ICI, et quelques extraits de la correspondance envoyée par sa famille, ci-dessous. Qu'en pensent donc les Rama Yade et Bernard Kouchner ? Jugez plutôt.
" Vous avez tous appris que papa a été hospitalisé du 17/10 au 04/11, date à laquelle l'Hôpital Général, sous pression et contre l'avis du médecin qui l'a hospitalisé, Le Dr D,qui avait prescrit 30 jours, 15 à 18 jours de traction de 8kgs, comme sur la photo cf suivi de contrôle et examens complémentaires, a accepte qu'il soit reconduit à la prison de New Bell."
"Papa n'est pas un prisonnier comme un autre. Sa chambre, la 362 a été gardée par 6 personnes pendant 4 jours: 2 garde prisonniers+2 gendarmes+2 RG. Sans compter le défilé de tout ce qui compte comme force de l'ordre dans le littoral à l'exception de l'Armée de Terre et de l'Air ainsi que la Marine.
En l'absence du Docteur D, partie en séminaire 1 semaine après l'hospitalisation de papa, le Directeur Médical, Dr L, sous la pression, a sorti papa mardi dernier le 4/11 pour le renvoyer en prison, jugeant que l'infection avait été jugulée sans autre forme de contrôle (radio, scanner...) Concrètement papa a eu une coxite droite d'étiologie infectueuse qui avait rendu insensible et impotente toute la partie droite du bassin aux orteils. Aujourd'hui forcer de retourner dans ce lieu carcéral infecté, sachant que les médecins ont conclu tout de même à un risque de coarthrose destructive rapide.C'est dur de se voir refuser le droit à la santé but such is life."

A bientôt et PRIEZ pour LUI et Maman !

L3E

samedi 1 novembre 2008

A BAKASSI CELA CHAUFFE MAIS LE POUVOIR REGARDE AILLEURS !

Dans le dernier article que vous pouviez lire ICI, il était question de l'hospitalisation de 3E dont le pouvoir se servait comme écran de fumée pendant que Bakassi s'emflammait progressivement.Le moins qu'on puisse dire, c'est que la situation devient intenable, comme en témoigne la charge nouvelle des rebelles du delta du Niger qui ont pris en otages dix employés de la société Bourbon, dont six Français, au large des côtes camerounaises et ont menacé de commencer à les tuer "si le gouvernement camerounais ne répondait pas à leurs demandes dans un délai de trois jours",a déclaré le colonel Ebi Dari, chef du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (CSDDN, mouvement rebelle).
Aux dernières nouvelles, les rebelles seraient revenus sur leur menace initiale de tuer leurs otages, expliquant leur revirement par leur volonté de garder la main face au pouvoir camerounais :"Nous en avons discuté entre nous, nous avons décidé de changer de stratégie, nous ne les tuerons pas", a-t-il dit en anglais. Il n'a pas évoqué le sort des quatre autres personnes prises en otages simultanément, deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais."..."Nous n'avons aucun problème avec le gouvernement français et nous n'aurions rien à gagner à tuer les Français. Nous affirmons maintenant que leur sécurité est garantie et que nous ne voulons tuer aucun citoyen français".
Pour information,
les rebelles du delta du Niger ont, par le passé, demandé au Cameroun et au Nigeria de renégocier les termes du jugement de la Cour internationale reconnaissant la cession, et de verser des dédommagements aux ressortissants nigérians de Bakassi qui ont choisi de quitter la péninsule et de s'installer dans leur pays.Or, ils n'ont toujours rien vu venir de la part du pouvoir camerounais.
Rien de bien surprenant puisque, selon des sources fiables, le président camerounais est en permanence aux abonnés absents, comme en ce moment où il effectue un voyage "officiel".... depuis bientôt deux mois en Europe. Et pendant ce temps là, son pays occupe le devant de l'actualité. A part ça, tout va bien, les camerounais peuvent dormir tranquilles.Le pouvoir les rassure avec "l'opération épervier" et l'arrestation de 3E. Quel foutage de gueule !
A2N

mardi 21 octobre 2008

LA SANTE DU COLONEL OCCULTE LE VOLCAN DE BAKASSI !

Le Colonel Edouard Etonde Ekoto est hospitalisé depuis quelques jours. Cette nouvelle provoque des insomnies et alimente tous les fantasmes chez l'homme de la rue. Quand, certains s'interrogent sur la véracité des maux qui l'ont conduit à l'hôpital, d'autres brandissent le complot, celui qui viserait à le soustraire du bagne du New-Bell. Que d'histoires !
En réalité, il n'y a rien de bien mystérieux dans cette hospitalisation, comme le rapporte
le site Camerounlink:"Pour obtenir cette évacuation, il a fallu l’autorisation du régisseur après avis favorable et motivé du médecin de l’infirmerie de la prison centrale de Douala. Depuis plusieurs jours en effet, le colonel ressent des douleurs aigues au niveau de sa ceinture rénale. Il n’arrive pas à s’asseoir aisément, ni à se mettre debout facilement."
Sinon, pendant que le pouvoir oriente l'attention du peuple sur le cas 3E,
il se passe des choses plus graves dans la zone de Bakassi. A la frontière avec le Nigeria, les forces de sécurité camerounaises font face aux attaques permanentes de combattants, ceux du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (NDDSC).Le groupe armé défend les intérêts des Nigérians forcés de quitter la péninsule après sa cession au Cameroun en août dernier, déclare son porte-parole, qui annonce qu'il y aura d'autres offensives. Comme quoi, le DANGER n'est pas le Colonel Edouard Etonde Ekoto, bien au contraire, il fait toujours partie des solutions. Qu'en pense le monarque au pouvoir ?

L3E

mardi 7 octobre 2008

LE CAMEROUN MARCHE SUR LA TÊTE !

"Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage", comme le dit ce proverbe si Africain. Ce n'est certainement pas Théodore Ejangue, président de la Cmf, commission des marchés financiers, qui dira le contraire dans l'affaire de la CUD FINANCE. Et pour cause, cet autre porte-flingue au service de sa majesté d'Etoudi a chargé l’ex-délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, le Colonel Edouard Etonde Ekoto, qu'il a accusé d'indélicatesse dans le choix de prestataires, Iroko Securities Ltd, Iroko Financial Products, n'ayant pas été habilités par les autorités politiques locales, et de "diffusion d’informations fausses et trompeuses concernant l’objet de l’emprunt et le détournement dudit objet." Et pourtant, c'est ce qui rend l'accusation stupéfiante, on rappellera que le procédé utilisé par l'ancien délégué du gouvernement et ses proches collaborateurs a été salué puisque couronné de succès. Au point même que le ministre de l’Economie et des Finances, qui s’exprimait vendredi, 20 avril dernier, face au patronat et aux responsables de la Chambre de Commerce, entendait s'inspirer de la méthode, histoire de dynamiser le secteur privé. Et comme l'a rapporté la presse camerounaise, "Depuis le 16 avril 2007, le trésor public de Côte d’Ivoire a lancé un emprunt obligataire par appel public à l’épargne", copiant ainsi cette formidable initiative, la première du genre en Afrique sub-saharienne. C’était en avril 2005. C'est dire si l'accusation de la CMF dans le quotidien gouvernemental n'était qu'une énième opération de propagande contre l'ancien homme fort de Douala.
Le moins qu'on puisse dire,
c'est que la manoeuvre était trop cousue de fil blanc pour ne pas éveiller les soupçons des observateurs de ce dossier, lesquels n'y ont vu qu'un règlement de comptes visant à clouer définitivement le bec au colonel Edouard Etonde Ekoto,alors que d'autres évoquaient carrément "une suite des querelles villageoises" entre les natifs de Douala. Pas bien glorieux !
Le Cameroun marche définitivement sur la tête, et ce n'est pas prêt de s'arrêter, comme le démontre par l'absurde
ce dysfontionnement au plus haut sommet de l'Etat, où il est question de confidences faites par Paul Biya à des visiteurs français, et cerise sur la gâteau, la fuite proviendrait du secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, en date du "3 octobrre 2008 ". Et une faute d'orthographe pour habiller la boulette et le mois d'octobre. C'est tout simplement camerounais !

L3E

lundi 22 septembre 2008

AFFAIRE 3 E: L'ETAT CHARGE ENCORE LA BARQUE

Au pays de Mr Propre, il semble que la corruption gagne pourtant du terrain. C'est bien le quotidien Le Messager, qui en parle à propos des établissements publics :"si les organisations spécialisées dans la lutte contre la corruption s’activent à établir le baromètre des institutions les plus corrompues, le secteur de l’éducation remporterait la palme d’or...." A quoi sert donc l'opération Epervier ? Tout simplement à donner une nouvelle virginité à Paul Biya en vue de l'élection présidentielle de 2011, mais surtout à liquider une forte tête comme le Colonel Edouard Etonde Ekoto.Vous en doutiez encore?
On apprend que ce dernier est encore impliqué dans une nouvelle affaire financière, celle de la CUD Finance. "Dans un extrait de son bulletin officiel publié par Cameroon tribune dans sa livraison d’hier 1er Août 2008, la Commission des marchés financiers (Cmf), l’organisme du marché boursier, reconnaît l’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala (Cud), coupable de "complicité dans l’attribution d’un mandat de prestataire de services d’investissements à des personnes non agréées et non habilitées, de détournement de l’objet de l’emprunt et fausse déclaration sur l’objet dudit emprunt, ainsi que sur la souscription et le versement du capital social de Cud Finance".
Pour information, le succès de l'opération de l'emprunt dit obligataire a dépassé tous les espoirs.Mieux encore; "la décision de la Commission des marchés financiers a été prise de manière collégiale, collège constitué de dix membres, représentants les ministères des finances de la justice, les établissements de crédits, les prestataires de services d’investissement entre autres. Le président du Gicam, André Siaka siège au sein de ce collège". Cherchez l'erreur !
Comme le dit le vieux proverbe africain "Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage". Pour Me Likallé, du collectif des avocats d’Edouard Etondè Ekoto:"les sanctions de commissions des marchés financiers sont illégales. Il s’agit d’une opération montée de manière régulière en son temps par le colonel. Cette décision a été prise pour satisfaire ceux qui tire les ficelles dans l’ombre". Qui peut dire le contraire ?

L3E

lundi 1 septembre 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: DES MILLIONS EN PRISON.....QUE FAIT LE FBI ???

http://www.postwatchmagazine.com/images/2007/12/18/biya_fache_3.gif
Dans le dernier billet paru ICI, vous découvriez que le monarque tout puissant du Cameroun confiait au FBI la traque des comptes des copains mafieux. Forcément, ça ne pouvait que faire rire dans les chaumières. En voici une autre information qui devrait faire rire encore plus. On apprend que la police camerounaise a lancé une opération d'envergure dans le prison de Nkondengui, afin de débusquer des millions de francs CFA contenus dans les mallettes de délinquants à cols blancs qui sont emprisonnés dans le cadre de l'opération "Epervier". Info ou intox ? D'ici à ce que les pandores se lancent à l'assaut des milliards de dollars planqués dans le palais d'Etoudi, il n'y a qu'un pas. Qu'attend donc le FBI pour y envoyer des commandos marins ?

L3E

lundi 18 août 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: BIYA ECHAPPERA T-IL AU FBI ???

Corruption au Cameroun : Paul Biya fait appel la Police fédérale américaine (FBI)
A propos de l'opération dite "épervier", campagne d’assainissement de la gestion des entreprises d’Etat, on apprend que le Cameroun aurait sollicité Le FBI ( Federal bureau of investigation), c'est à dire la Police fédérale américaine, pour enquêter sur d’importantes sommes d’argent détournées et parquées dans les paradis fiscaux à l’étranger.
Or, c'est là où le bât blesse, il se pose sérieusement la question de la crédibilité du pouvoir camerounais, comme l'indique la confession d'un diplomate étasunien:" Le plus difficile dans cette opération ( Epervier) est de mettre tout le monde en prison, parce que plus ou moins tout le monde est trempé". Comprenez par là que, malgré la propagande gouvernementale et les arrestations spectaculaires justifiées pour certains voleurs reconnus, non justifiées pour d'autres, notamment le Colonel Edouard Etonde Ekoto, le chef du gang des voleurs est toujours libre. Pire, comme pour mieux se moquer des camerounais, il joue même les procureurs depuis son palais présidentiel et envisage de rester éternellement au pouvoir, après être parvenu à imposer une réforme constitutionnelle au forceps. Après ça, il faudra être bien naïf pour croire que l'opération "Epervier" n'est pas une farce imaginée par Paul Biya et ses acolytes.C'est bien ce que vous avez toujours lu sur ce blog, n'est ce pas ? En attendant que le chef des délinquants économiques se fasse épingler un jour, on devrait s'attendre à le voir récupérer la dernière victoire de la formidable Françoise Mbango Etone aux JO de Pékin. Comme quoi, il faut une sacrée dose de culot pour être un dictateur en Afrique.

L3E

mardi 5 août 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA JUSTICE SELON PAUL BIYA !!!

4
La énième audience en appel dans l'affaire PAD n'a rien apporté de nouveau. Le juge du Tribunal de grande instance (Tgi) du Wouri a joué le rôle que lui a confié le premier magistrat du Cameroun, en restant partial au lieu d’être arbitre entre l’accusé qu’il est, et l’entreprise portuaire. Conséquence: les accusés resteront donc en prison, et il devrait en être ainsi jusqu'en 2011, date de la prochaine échéance présidentielle.
Le ridicule a, une fois encore, été atteint avec le ministère public répétant sans conviction des accusations pourtant démontées par les avocats des accusés, notamment ceux du Colonel Edouard Etonde Ekoto et Alphonse Siyam Siwé, ancien DG du PAD. Ce procès est une farce !
C'est aussi ce que remarque Stéphane E, internaute sur le site du journal lejourquotidien: "Dans un pays normal ou la Justice n'est pas aux ordres, ce proces n'aurait jamais ete ouvert, tant il repose sur des supputations et diffamations ciblees, et l'information judiciare n'a ete menee que dans le butu d'arriver a condamner certaines personnes." Avant de conclure : " On a bien vu que l'accusation n'a pas pu apporter un debut de preuves a toutes les bombes qu'ils avaient promises dans les journaux dans la campagne de diffamation ayant precede l'arrestation de MM Siyam et des autres. C'est triste, mais l'avenir nous éclairera."
Il n'y a plus qu'à espérer que la nature s'invite dans ce duel entre le prince d'Etoudi et ceux qu'il a jeté lâchement en prison, au prétexte de lutte contre la corruption. Qu'on ne s'y trompe pas, le véritable bénéficiaire de ce qui se passe au Cameroun est Paul Biya. C'est bien lui le véritable maître de l’opération Epervier. Certaines anecdotes font d’ailleurs état de ce qu’il aurait été approché par certaines personnalités qui souhaitaient plaider la cause des leurs, inquiétés par les auditions. Or, le Colonel Edouard Etonde Ekoto est resté droit dans ses bottes, persuadé que sa probité morale et ses réalisations à la CUD lui éviteraient des ennuis. C'était sans compter sur le cynisme du Chef de l'Etat camerounais qui a imaginé une opération "mains propres" destinée, selon lui, aux "criminels à col blanc qui se sont enrichis aux dépens de la fortune publique devront rendre gorge". ( Congrès du RDPC, juillet 2006). Quelle plaisanterie !
"La charité bien ordonnée commençant par soi-même", il a oublié de se prendre en exemple, histoire de donner du poids à l'opération "Epervier" . N'est-il pas au pouvoir depuis un quart de siècle déjà?

L3E

mardi 29 juillet 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA PAROLE AUX AVOCATS !

http://www.griooworld.com/IMG/arton7120.jpg
On prend les mêmes et on recommence. C'est normalement tout à l'heure que devrait reprendre la nouvelle audience dans l'affaire PAD. Cette fois ci, les avocats des accusés espèrent tordre le coup à l'offensive maladroite du ministère public. L'heure de la "cross examination", c'est à dire la réelle confrontation entre les belligérants, à sonné. Le collectif des avocats du Colonel Edouard Etonde Ekoto feront la lumière sur les supposés "écarts" que l’accusation dit avoir constatés dans la gestion financière de la société pendant la période où il officiait comme PCA.
Si l'audience du 09 juillet dernier n'a rien apporté, sachant que le procureur et ses copains se sont livrés à un incroyable monologue pendant deux jours d'audience, il devrait en être autrement cette fois. Le ministère public devra trouver d'autres ficelles pour faire croire que l'affaire PAD relève d'un détournement de fonds publics. Les avocats de la défense, emmenés par Me Jean Daniel Likale, Me Mbongo Martine et Me Pensy, sont prêts pour la bataille qui s'annonce, notamment lorsqu'il faudra démonter minutieusement et méticuleusement les accusations relatives aux "dotations pour dépenses urgentes" décidées par l’ex-Dg, Siyam Siewe, dans le cadre de la gestion du PAD.
On ne doute pas que l'avocat général, qui ne sait rien faire d'autre qu'instruire le procès à charge, sera bien obligé d'admettre les évidences, et reconnaître qu'il s'est lourdement fourvoyé en parlant de "simples largesses du Dg", comme il l'affirme au sujet des sommes évoqués, c'est à dire, les 15 millions Fcfa décaissés le 06 juillet 2001 "sans justificatifs" ; les 15 autres millions Fcfa débloqués le 26 juillet 2002 pour une "supposée opération spéciale de logistique" ; les 3 millions Fcfa mis à la disposition de l’ex-Pca Edouard Etondè Ekoto le 16 mai 2003, "prétendument pour les préparatifs de la fête nationale du 20 mai" ; les 5 millions Fcfa également "offerts" à l’ex-Pca le 19 mai de la même année, "en guise de… financement complémentaire à la fête nationale".
D'autre part, le ministère public devra s'expliquer sur cette incongruité toute camerounaise, celle qui explique que de l’information judiciaire jusqu’au jugement de condamnation, il n’a pas été tenu compte du fait que le Pad est une société anonyme et non une société publique, comme l'a toujours fait remarquer le Colonel Edouard Etonde Ekoto.
Tout ça démontre, s'il en était encore besoin, le ministère public a volontairement perdu de vue que la validation des actes de gestion, l’apurement des dépenses, l’arrêté des états financiers et leur approbation, ne relèvent pas du DG du PAD et encore moins du PCA.
Enfin, On espère que les avocats de la défense, une fois après avoir mis à mal l'argumentation d'opérette de l'accusation, sauront renvoyer les accusateurs à leurs études, ce qui devrait les confronter aux règles de la comptabilité privée, entre autres, sur la loi du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et parapublics, et sur l’article 33 des statuts du Pad. En attendant cette confrontation salutaire pour la vérité, c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on vous recommande de parcourir les tribulations judiciaires d'un homme qui est pris dans la tourmente d'un processus qu'il a contribué à déclencher. Aussi extraordinaire que ça paraisse, il semble que Ephraïm Inoni, le Premier ministre (Pm) camerounais, qui a initié l'opération Epervier en janvier 2006, se rapproche lentement et sûrement de la prison. Après avoir été l'acteur zélé d'une "campagne d’assainissement" des mœurs publiques, ce qui a conduit au procès politique de l'affaire PAD, le Premier ministre a dû déférer à une énième convocation du procureur de la République, agissant sur instructions du chef de l’Etat. C'est ce qu'on appelle un retour de boomerang !

L3E

lundi 21 juillet 2008

EDOUARD ETONDE EKOTO SE PORTE ,TRES, TRES BIEN !!!!!

http://www.camerouneco.com/Pics/Actualite/1188063257-palais_presidentiel_cameroun.jpg
Vous n'aviez plus de nouvelles fraîches depuis le 27 juin dernier. Vous étiez probablement inquiets, normal, non ? Non, rassurez vous, la lutte pour le triomphe de la vérité continue dans l'affaire 3 E. Et plus que jamais, n'en doutez pas, la victoire est au bout du chemin. Jugez plutôt.
Malgré 7 mois de privation de liberté, qui plus est dans le bagne de New-Bell, prison surpeuplée qui accueille près de 4000 détenus alors qu'elle a été construite pour 700 prisonniers, en 1930, le Colonel Edouard Etonde Ekoto se porte à merveille. On aurait bien voulu vous en apporter des preuves par l'image, mais vous comprendrez qu'il n'a pas été possible de filmer la rencontre exclusive avec cet homme REMARQUABLE et CHARISMATIQUE. Sachez que l'ennemi public, notamment pour le pouvoir en place, est bel et bien vivant. Tous ceux qui l'ont rencontré pendant la quinzaine passée au Cameroun n'en reviennent toujours pas d'avoir rencontré un homme fier, debout, direct et plus que jamais franc du collier.
Deuxio, preuve qu'il faudra plus que la prison de New Bell, les gesticulations politiciennes et les extravagances de procureurs lisant des partitions écrites par leur hiérarchie, pour abattre l'ancien délégué du Gouvernement de la capitale économique, on peut vous confirmer que ce dernier n'a pas sombré alors qu'un terrible drame le touche personnellement ainsi que toute sa famille. Comment garder la tête haute et les idées claires quand on apprend la disparition subite d'une soeur avec qui l'ont entretenait des rapports fusionnels, et qui était la principale coordonnatrice des initiatives en faveur du rétablissement de l'honneur d'un frère bafoué dans sa dignité? Une pareille nouvelle aurait terrassé n'importe qui, encore plus lorsque l'on se retrouve privé de liberté. Or, force est de constater que Colonel Edouard Etonde Ekoto est bien un ROC, ce qui explique sa robustesse SURNATURELLE.
Enfin, s'il y a une autre raison de croire en la justesse du combat pour le triomphe de la vérité dans l'affaire 3 E, il suffit de constater combien l'évocation du nom de l'ancien homme fort de Douala provoque une crise d'urticaire chez certains, au delà même des frontières camerounaises. Dailymotion, le site de partage de vidéos, ne vient-il pas d'en apporter une énième preuve? Qui peut expliquer la suppression de la vidéo dans laquelle Me Martine Mbongo Bwamé, avocate du collectif 3E, s'expliquait clairement sur les dessous politiques du procès PAD. C'est dire si derrière l'affaire 3 E se joue une carte importante de l'avenir démocratique au Cameroun.

L3E

vendredi 27 juin 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: " JUSTICE AUX ABOIS ET ACCUSES TRES OFENSIFS"

Edouard Etonde Ekoto

Comme vous pouviez le lire ICI, la suite de la mauvaise farce judiciaire s'est déroulée il y a quelques jours. Cette fois, il n'était plus question de disserter sur les primes prétendument attribuées à tort par les administrateurs du PAD, notamment le Colonel Edouard Etonde Ekoto. L'accusation du ministère public, on l'a toujours affirmé, était cousue de fil blanc. C'est ce qu'a démontré la résolution 0063 du conseil d’administration, celle là qui explique l’attribution de la prime dite d’intéressement d’un montant total de 77 millions Fcfa. Au passage, on soulignera que l'ancien délégué auprès de la communauté urbaine de Douala n'a jamais réellement perçu les montants annoncés ici et là par les spécialistes es propagande.
Désormais, ne pouvant plus se contenter de répéter des mensonges, la justice aux ordres s'agite, cette fois, autour de la vente de certains véhicules appartenant au Pad, croyant qu'elle pourra prolonger sa stratégie de diversion. Ne l'oublions pas, il s'agit avant tout de sceller le sort de l'homme qui dérange en haut lieu.
Cette fois encore, c'est le cas de le dire, l'accusation a fait long feu. La cession des véhicules du PAD n'avait aucun caractère frauduleux, contrairement aux affirmations fantaisistes des accusateurs et lyncheurs au service de la majesté d'Etoudi.
Selon Alphonse Siyam Siewe, ex Directeur Général du PAD, qui retrouve la parole et sort de son mutisme ( il était temps), "l'opération a été autorisée par la commission des réformes du matériel du Pad, puis validée par le conseil d’administration avant d’être approuvée par l’assemblée générale, chaque organe agissant suivant ses pouvoirs statutaires".Et de poursuivre que, "s’agissant précisément de cette vente, l’article 41 des statuts du Pad reconnaît au directeur général le pouvoir d’autoriser une telle vente et d’en informer subséquemment le conseil d’administration". Peut-on être plus clair que ça ? Après ce nouveau camouflet, il ne fait pas de doute que la justice camerounaise ressortira de nouveaux lapins de ses placards. C'est dire combien le Colonel Edouard Etonde Ekoto donne des migraines à la clique au pouvoir.

L3E

lundi 16 juin 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA CONTRE ATTAQUE DU COLONEL



Comme prévu, il y a bien eu une offensive des accusés lors de la dernière audience en appel de mardi dernier. A l'occasion, la défense a réaffirmé tout ce qu'elle a toujours dit depuis l'abjecte condamnation du Colonel Edouard Etonde Ekoto, ce qui a conduit à son emprisonnement dès le 13 décembre dernier.
Si en haut lieu, suivez nos regards, on pensait que l'ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala lâcherait prise après son emprisonnement dans la bagne de New Bell, il n'en est rien. Bien au contraire, c'est un Colonel Etonde Ekoto très offensif, plus déterminé que jamais à prouver qu'il est victime d'une cabale politique, qui a mis à plat, c'est le cas de le dire, les accusations farfelues au sujet de sa
"participation" à des supposés détournements de fonds publics.

Primo, revenant sur le montant global de 400 millions Fcfa, somme que l'accusation a mis en avant pour charger l'homme qui dérange tant le monarque d'Etoudi, le Colonel Edouard Etonde Ekoto a évoqué une résolution jusqu'ici inconnue du grand public, ce qui arrangeait bien la propagande gouvernementale. Et pour cause,
une résolution dite 159 du conseil d'administration du PAD, approuvait "sans réserve" le paiement de diverses gratifications aux administrateurs et autres cadres du PAD. Pourquoi donc le ministère public persiste à parler d'un détournement de deniers publics dans ce cas précis ? De qui se moque t-on ?

Deuxio, autre argument choc émis par la défense du Colonel Edouard Etonde Ekoto, il apparaît même que
" la tutelle" du PAD, c'est à dire le ministère des transports, n'a jamais eu à redire sur cette résolution 159, lorsque les procès verbaux du conseil d'administration lui ont été acheminés....... Incroyable mais vrai !

Enfin, et c'est encore plus fort, contrairement aux affirmations fallacieuses émises par le ministère public et la partie civile, les 400 millions Fcfa n'ont pas enrichi le Colonel Edouard Etonde Ekoto, comme l'ont affirmé les propagandistes aux ordres. Bien au contraire, preuves à l'appui, les 20 millions Fcfa qui lui ont été alloués en sa qualité de PCA auraient contribué à financer la campagne présidentielle d'un certain Paul Biya....., celui là même qui est l'instigateur en chef du procès politique auquel l'on assiste aujourd'hui. Oui, n'en déplaise au ministère public, la quote-part de l'ancien délégué du gouvernement a disparu dans les caisses du RDPC, le parti présidentiel. Autrement dit, avec un minimum d'objectivité et d'impartialité, les accusateurs de l'ancien homme fort de Douala devraient commencer par balayer devant les portes du palais d'Etoudi. C'est dire si le procès PAD n'est qu'une énorme supercherie. La suite de cette farce de mauvais goût est remise au 24 juin prochain, rendez vous fixé par la justice pour ouvrir les débats sur la soi-disant
"mauvaise" gestion financière du PAD. Comme quoi, la clique au pouvoir est vraiment capable de tous les coups tordus.

L3E

mardi 3 juin 2008

LA FARCE JUDICIAIRE CONTINUE !

La farce n’est donc pas prête de s’arrêter. La justice camerounaise aurait finalement décidé, après de nombreux conciliabules, de rouvrir le procès en appel de l’affaire PAD. Vous voyez ? Il y a quelques jours, le ministère public décidait de ne pas tenir compte des éléments à décharge prouvant la probité du Colonel Edouard Etonde Ekoto. Maintenant, il est question de redonner une tribune à ses défenseurs. De qui se moque t-on ? Il n’ y a pas si longtemps, il y en a un qui déclarait que « le Cameroun était le Cameroun », histoire de justifier tout n’importe quoi. Il faut croire qu’il avait vu juste, d’autant plus qu’il est l’initiateur de cette chienlit qui a mis ce pays sens dessus dessous. C’est probablement ce que l’on revérifiera à partir du 9 juin prochain.

L3E

lundi 26 mai 2008

AFFAIRE 3E : VACUITE ET PROCES PAD

La légèreté avec laquelle le ministère public a expédié l’appel du procès PAD a stupéfait l’opinion publique qui s’attendait à une meilleure prise en compte des leçons du premier jugement. Les avocats du Colonel Edouard Etonde Ekoto croyaient enfin tenir l’occasion de faire innocenter ce dernier, il n’en sera rien, raison d’Etat oblige.
Ce qui est désormais plus qu’évident, et cela devrait suffire à alerter les défenseurs des droits de l’Homme et les autres organisations non gouvernementales, le cas de l’ancien délégué du gouvernement auprès de la CUD est très emblématique des violations des droits humains par le très autoritaire Paul Biya.
Aujourd’hui, les nombreuses lacunes enregistrées dans l’instruction du procès PAD, le caractère expéditif des condamnations, l’absence flagrant des preuves de détournements de fonds, la violation par le ministère public du principe de l’individualisation de la responsabilité pénale, devraient entraîner la relaxe pure et simple des 4 principaux accusés, à commencer par le Colonel Edouard Etonde Ekoto. Un seul mot résume à lui tout seul le procès PAD : VACUITE
Premièrement, la vacuité qui explique que le ministère public ramène à 38 milliards Fcfa le préjudice « subi » par le PAD.
Deuxièmement, le tribunal acquitte neuf accusés sur 13, n’en condamnant que quatre. Edouard Etonde Ekoto ( 15 ans d’emprisonnement ferme), Alphonse Siyam Siwé ( 30 ans), Simon Pierre Ewodo Noah ( 10 ans) et François Pierre Siewe Nitcheu ( 25 ans)
Troisièmement, le tribunal, comme par hasard, condamne , non pas à 38 milliards F Cfa, somme initialement avancée, les 4 accusés mais pour un supposé détournement de 12 milliards F CFA. Quel régime express !
Quatrièmement, jamais, ni le ministère public, ni le PAD, qui s’est légitimement constitué partie civile, n’ont apporté le un début de commencement de la moindre preuve du détournement des sommes mentionnées dans le dossier. Incroyable mais vrai !
Au final, c’est à se demander si la somme retenue par le ministère public, 12 milliards F Cfa, n’a pas émise par la loterie nationale camerounaise, ainsi que les peines d’emprisonnement pour le moins fantaisistes. On en rigolerait presque s’il ne s’agissait pas de privation de liberté, notamment de la ruine du travail et de l’image du Colonel Edouard Etonde Ekoto, un homme digne et respectable, qui a eu le malheur de croire en l’équité de la justice camerounaise.

A2N

vendredi 23 mai 2008

AFFAIRE 3 E: LA CONNERIE CONTRE LE PEUPLE CAMEROUNAIS !

Il y a quelques jours, la justice camerounaise a décidé de persister dans l’erreur, disons plutôt de s’enfoncer un peu plus dans l’incompétence, en expédiant l’appel du premier jugement du procès PAD. On pouvait au moins croire que le ministère public profiterait de la deuxième manche du procès pour démontrer à l’opinion publique qu’il n’agissait pas sous la contrainte, voire qu’il n’obéissait pas aux injonctions émises par les conseillers du prince depuis le palais présidentiel d’Etoudi. C’était sans compter sur la dimension strictement politique de ce que l’on appelle « l’affaire PAD ».
Le moins qu’on puisse dire après la nouvelle décision inique du tribunal, c’est que le pouvoir en place est bien décidé à faire payer au Colonel Edouard Etonde Ekoto son refus de cautionner la révision constitutionnelle permettant à Paul Biya d’instituer une monarchie de droit divin au cameroun. Qu’on ne s’y trompe pas, c’est bien pour ça que l’ancien homme fort de Douala est emprisonné depuis le 13 décembre 2007.
Ce que l’on retiendra de cette énième farce judiciaire, en attendant de nouveaux épisodes, c’est que le ministère public donne raison à l’aphorisme populaire qui veut que « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ». Autant dire que de la base au plus haut sommet de l’Etat camerounais, l’imbécillité est la chose la mieux partagée. De là à dire que le Cameroun a érigé l’imbécilité en mode de gouvernance, il n’y a qu’un pas à franchir. L’affaire PAD prouve, s’il le fallait encore, que la raison des cons est bien au dessus des intérêts du peuple camerounais.

A2N

vendredi 16 mai 2008

AFFAIRE 3E: INJUSTICES ET MANIPULATIONS

La vague d'arrestations au nom de "l'opération Epervier" soulève de plus en plus d'interrogations. Paul Biya, il s'agit bien de lui, a décidé de créer un écran de fumée pour faire diversion sur sa volonté de rester au pouvoir. Pour y parvenir, il n'y a rien de mieux que d'amuser le peuple, de faire croire que la faillite politique du système serait, par exemple, le fait d'un Edouard Etonde Ekoto. Il faut croire que ce "mensonge d'Etat" n'est pas digéré par une grande majorité des Camerounais. Et pour cause, s'il y a bien une personne concernée au premier chef par la situation du Cameroun, il faut s'adresser au locataiure du palais d'Etoudi.
En attendant, les journalistes,principalement ceux qui n'ont pas perdu leur ethique,poursuivent leurs reflexions et parlent désormais de "manipulations". C'est dire si le mensonge ne dure qu'un temps. C'est tout ce qu'il faut espérer pour mettre un terme à la monarchie de droit divin qui s'installe au Cameroun.

L3E


Par Alain B. Batongue

On n’a pas eu besoin de rumeurs pour que, mercredi dernier, au terme d’un conseil d’administration extraordinaire, Zacchaeus Forjindam, jusque-là directeur général du Chantier naval, soit débarqué et immédiatement gardé à vue dans les locaux de la police judiciaire de Douala.
Tout comme, quelques semaines auparavant et après des dizaines de fausses annonces, le public a été clairement informé de ce que Polycarpe Abah Abah et Urbain Olanguena Awono, respectivement ancien ministre de l’Economie et des Finances et ancien ministre de la Santé publique, avaient été arrêtés en leurs domiciles et conduits dans les locaux de la police judiciaire de Yaoundé, où ils ont passé quelques jours avant d’être transférés à la prison centrale de la capitale politique.Les arrestations de ces anciens ministres, autant que la convocation de Jean Marie Atangana Mebara et Yves Michel Fotso ont bien été ” couvertes ” et relayées tout à fait officiellement (parfois avec zèle d’ailleurs) par les médias de service public qui ont achevé de leur conférer une certaine authenticité.
Ce qui laisse supposer, en toute logique que, dans le cadre de la suite de l’affaire Albatros, si la police avait auditionné le Premier ministre, elle se serait appuyée sur une instruction qui la couvrait et n’aurait certainement pas hésité à communiquer officiellement sur cette opération.Il aurait également été plus facile pour l’autorité compétente, en l’occurrence le président de la République, de trancher rapidement la question puisque, de manière récurrente, le nom du Premier ministre est cité, à tort ou à raison, dans cette affaire. Soit il est effectivement auditionné comme simple témoin, et l’enquête avance ; soit on estime qu’il plus impliqué qu’un simple témoin et on en tire les conséquences administratives et politiques qui s’impose. Mais en louvoyant, comme d’habitude, le pouvoir a donné encore plus de poids aux activistes de tous bords, qui prennent plaisir à répandre les rumeurs les plus folles.
Combien de fois par jour en effet les rédactions sont-elles prises d’assaut, par des coups de fils anonymes ou de personnes se présentant comme généralement bien informées, pour annoncer l’audition ou l’interpellation de telle ou telle personnalité ? A ce jour, on peut compter, probablement sur les doigts d’une seule main, les membres du gouvernement encore en fonction, dont les noms ne sont pas cités dans des dossiers en cours ou en préparation à la police judiciaire, devenue la pierre angulaire du système camerounais, à où se défont et surtout se défont toutes les personnalités qui, à un moment ou à un autre, ont incarné la splendeur du régime.Dans les batailles d’appareil qui font rage en ce moment dans la perspective d’un positionnement pour la succession du président Paul Biya, le système camerounais est pris à son propre piège : le président de la République, qui a annoncé au cours de son message de fin d’année la relance de la lutte contre tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont soupçonnés d’avoir porté atteinte à la fortune publique, semble avoir perdu le contrôle de l’opération qui se pilote désormais au gré des humeurs des pouvoirs intermédiaires, mais aussi de nombreux activistes dont la finalité est de fragiliser le maximum de personnalités publique, dans un environnement où, en réalité, peu de gens dans la galaxie de Paul Biya peuvent dire qu’ils n’ont rien à se reprocher.Tout ce qui se passe se passe de cette façon parce que, dans ce système en pleine tourmente, le tempo du pays n’est plus donné par une communication gouvernementale forte et synchronisée, mais par les spasmes personnels d’individus tapis dans l’ombre, et qui attendent impatiemment de tirer profit d’une situation sociopolitique qui pourtant semble avoir échappé à son initiateur.

Source:
ICI

mercredi 14 mai 2008

AFFAIRE 3E: QUAND LA JUSTICE AUX ORDRES FAIT SON CIRQUE !

Les rebondissements n’en finissent pas dans l’affaire des détournements au Port autonome de Douala ! Cette fois, c’est la partie civile qui a pris de court et déstabilisé les autres acteurs de cette saga politico-judiciaire.
On s’attendait à l’amorce des débats au fond hier, en ce lundi consacré au procès du PAD à la Cour d’appel du Littoral. Et c’est la gestion financière, en particulier les dossiers de primes considérées frauduleuses ou indues, qui devaient être examinée.
Mais ô surprise, les avocats du Port ont tiré de leur chapeau un lapin qui a forcé un renvoi ! Et comme les audiences sont fixées aux quinze jours, il faudra patienter jusqu’au 26 pour la suite de la procédure. Pourquoi ? Sous un prétexte futile ? Pour une raison valable ? La question se pose.
Bien entendu les conseils des quatre accusés emprisonnés, Siyam Siwe, Etonde Ekoto, Ewodo Noah et Siewe Nitcheu, se sont fâchés et ont protesté, convaincus que le PAD prend plaisir à retarder les choses.
En quoi a consisté la stratégie de la partie civile ? Au dernier moment, donc à la toute fin de la quinzaine depuis la dernière audience, ils ont déposé un document qui clame l’invalidité des recours en appel de certains de ceux qui ont été déclarés coupables en décembre dernier.
C’est pas rien ! Imaginez que ça aille jusqu’au bout ? Ça voudrait dire notamment, si je comprends bien, que tout s’arrête et que les condamnations sont maintenues ! Quand on en a pris pour 30, 25, 15 ou 10 ans, ça a une sacrée importance !

Les avocats du PAD avaient déjà fait des déclarations dans ce sens le premier jour d’audience en appel, le 29 avril. En invoquant des détails de délais par rapport à la loi. Ça avait provoqué un tollé dans la défense qui avait immédiatement répliqué avec d’autres points de droit prouvant qu’elle avait respecté les délais après le verdict.
Le ministère public et la défense doivent maintenant prendre acte, par écrit à leur tour, du mémoire que la partie civile leur a été notifié. Le fait que tout doive se faire par écrit ouvre une porte béante. Ça peut durer longtemps ce ping-pong procédural.
Le président du tribunal qui avait dit qu’il joignait les exceptions au fond, c-a-d qu’il statuerait dessus à la fin (comme son collègue du TGI avait fait) a été vivement interpellé hier matin. Pourquoi revenait-il en arrière et décidait-il de traiter cette exception ?
Bonne question, mais quoiqu’il en soit, les débats sont reportés au 26. Et peut-être que ce jour-là, il y aura un autre renvoi parce que la partie civile viendra de recevoir la réponse du ministère public à son mémoire et devra y répondre. Qui sait ?
Entre nous, l’accusation et le PAD ont beau jeu de jouer la montre. Les prisonniers sont à leur merci. Et même si à la fin leurs peines sont diminuées ou annulées, ils ne pourront jamais récupérer le temps qu’ils auront passé derrière les barreaux. Ça fait exactement cinq mois aujourd’hui qu’ils ont été condamnés.
Le calvaire des démêlés avec la justice est bien réel aussi pour ceux qui comparaissent libres. Tant que tout ne sera pas fini, une épée de Damoclès tournoiera au-dessus de leurs têtes et les empêchera de reprendre une vie normale.
Pendant ce temps, la vie n’est pas tout à fait normale au Cameroun et encore moins dans la diaspora avec des mails plus alarmants les uns que les autres qui circulent. (C’est hors sujet, mais faut que je me vide le cœur. lol) Au lieu de répandre la panique et des rumeurs, informons-nous réellement et soyons responsables ! Parti au pouvoir opposition ou quidam, personne n’a le droit de tenir les Camerounais en otage par la peur !
Et le meilleur moyen de s’assurer qu’on ne bascule pas à nouveau (et définitivement) c’est que chacun se bouge et veille. Je vous laisse donc sur cette citation du philosophe Alain que je trouve si pertinente :« Qui s’endort en liberté, se réveille en servitude »

Source:
Affaire3E

vendredi 9 mai 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA BATAILLE DES LOUPS TAPIS DANS L'OMBRE

http://www.open2d.com/files/images/1920x1200_paysage_ombre_loup.preview.JPG
Pendant que l'affaire PAD est en appel, la lutte finale pour la conquête du pouvoir se poursuit. Les camerounais assistent à de sordides et sanglants règlements de comptes politiques sur le modèle de la "Star Academy", jeu dans lequel les candidats sont éliminés par le public au fur et à mesure jusqu'à ce que deux se retrouvent en finale. Au Cameroun, le public est cantonné dans un rôle de spectateur, c'est le palais présidentiel qui anime et décide de tout. Ainsi, dans l'ombre, les adversaires s'épient, se frappent, s'intimident et se nominent. C'est dire si la vigilance est de rigueur pour éviter d'être pris à revers .
Faute de l'avoir compris, plutôt parce qu'il n'a pas souhaité participer à ce grossier carnaval, le Colonel Edouard Etonde Ekoto se retrouve en prison depuis le 13 décembre dernier.
Désormais, il semble que le jeu s'accélère, et que les protagonistes sont plus que jamais sollicités et priés d'abattre leurs cartes. Autant dire que seuls les plus costauds, c'est ceux qui appartiennent au dernier carré des fidèles du monarque Biya, réussiront à franchir la ligne d'arrivée en 2011. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien ce qui explique la frénésie judiciaire, les gardes à vue, les emprisonnements et autres procès qui rythment la vie politique camerounaise. La sortie de route n'est plus loin, car
le système camerounais semble pris à son propre piège, se mélangeant les pinceaux dans les différents jeux "Opération Epervier 1", "Opération Epervier 2", "Opération Albatros",etc....
Une seule vérité compte aux yeux des ambitieux qui s'affrontent, c'est de fragiliser le maximum d'adversaires potentiels, histoire de se faire une place de choix dans un environnement sociopolitique que même le grand manitou du palais d'Etoudi ne contrôle plus vraiment. Malheur aux vaincus !

L3E

mardi 6 mai 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: AMADOU ALI EST-IL INCOMPETENT OU MENTEUR ???

Décidément, le pouvoir camerounais se moque bien du peuple. Il ne recule devant rien pour faire passer des vessies pour des lanternes. Par exemple, alors que le procès en appel dans l'affaire PAD recommence à peine, voilà que le ministre de la justice, photo ci-dessus, Amadou Ali, se décide à reparler pour resituer le contexte dans lequel à lieu ce que le pouvoir nomme "opération Epervier". Pourquoi donc ? Il y aurait-il le besoin de rassurer les camerounais sur des arrestations dont ils douteraient de l'efficacité, voire en connexion avec la traque des précaricateurs de deniers publics ? Certainement.
Surtout, ne dites pas qu'il y a là une grossière interférence dans le fonctionnement de la machine judiciaire? Ne parlez surtout de la volonté de mettre la justice sous pression au nom du prince et président à vie de la nouvelle monarchie de droit divin camerounaise.
Toujours est-il que le ministre de la justice a affirmé, au cours de la séance de questions orales au gouvernement vendredi dernier à l'Assemblée nationale, que tout était normal jusqu'ici, que les arrestations spectaculaires l'étaient tout autant. Pour Amadou Ali, la lutte contre la corruption doit se faire dans un cadre légal : " Il s'agit ici d'opérer dans le cadre des lois de la République, de traquer tous les coupables quelqu'ils soient, dans le strict respect de la présomption d'innocence. Il n'a jamais été question d'arrêter de manière impromptue, des personnes innocentes... ".
Revenant sur la gestion de la ville de Douala, dont le Colonel Edouard Etonde Ekoto, était l'ancien Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine, le Garde des Sceaux n'a pas fait dans la dentelle, osant même déclarer sans vergogne: " Sur dénonciation écrite faite par les membres du Conseil de la Communauté urbaine de Douala ", une information judiciaire a été ouverte contre l'ancien délégué du Gouvernement auprès de cette institution, Edouard Etondè Ekoto". C'est bien entendu contraire à la réalité. D'abord, ceux qui étaient censés avoir dénoncé par écrit, comme Fritz Ntoné Ntoné, nouveau délégué, se rétractent. Pourquoi?
Ensuite, comment le ministre de la justice peut-il expliquer l'ouverture d'une information judiciaire pour des malversations financières commises par l'ancienne équipe,alors que celle ci a reçu récemment les félicitations des bailleurs internationaux? Jusqu'où iront les désinformateurs camerounais dans leur volonté de ternir l'image du Colonel Edouard Etonde Ekoto ?

L3E

vendredi 2 mai 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA JUSTICE JOUE LA MONTRE !


Connaissiez vous le supplice camerounais ? Ceux qui ont assisté à la deuxième journée de l'appel de l'affaire PAD peuvent désormais en parler.
Comme pour mieux compliquer les choses, la justice camerounaise a trouvé le moyen de gagner du temps, alors qu'elle s'était étrangement précipité pour énoncer son verdict il y a quelques mois, travaillant même jusqu'au bout de la nuit. Qui n'avait pas été surpris par l'incarcération au petit matin, à 2H, le 13 décembre 2007, du Colonel Edouard Etonde Ekoto, à la prison de New Bell?
Cette fois, il semble évident que l'ordre venu du plus haut sommet de l'Etat est de jouer la montre, histoire de nuire au maximum aux treize accusés, notamment à l'ancien délégué auprès de la communauté urbaine de Douala. Comment en douter?
Aussi surprenant que ça paraisse, sauf au Cameroun, l'ancien directeur général du Port autonome de Douala, Siyam Siewe, pourtant personnage central dans l'affaire PAD, n'était pas présent lors de l'ouverture de l'audience. Pourquoi ? "Il n'a pas été extrait de sa cellule à la légion de gendarmerie du Littoral à Bonanjo, faute de mandat", a déclaré Ayissi Ngah, son conseil. Cette situation inédite soulève quelques questions.
Primo, comment expliquer que l'ancien directeur général du Port de Doual est incarcéré à la gendarmerie, alors que le lieu de détention pour tout condamné est la prison ? Faut-il préciser que tous les autres condamnés dans le cadre de cette affaire se trouvent à la prison de New Bell ?
Deuxio, où est passé le mandat d'extraction envoyé au nom d'Alphonse Siyam Siwe au ministère de la justice ?
Tertio, à quoi sert le ministère public, en charge de la gestion des prisons ?
Ce qu'il faut retenir de cette situation ubuesque, c'est que le pouvoir camerounais est bien décidé à faire voir de toutes les couleurs au Colonel Edouard Etonde Ekoto, afin de lui faire accepter l'INACCEPTABLE, c'est à dire son emprisonnement pour des motifs plus que douteux. Cela n'est pas rassurant sur la suite du procès devant la cour d'appel du Littoral. On peut redouter les coups les plus sordides. C'est à ça que l'on reconnait le pouvoir tyrannique de Paul Biya.

L3E

lundi 28 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: NOUVEAU RENDEZ VOUS AVEC LA JUSTICE


"La communauté internationale" s'élève contre ce qui se passe au Tibet, mais observe un silence assourdissant sur ce se passe au Cameroun. Pourquoi ? La raison du Bizness et la géopolitique ne sont-elles pas les principales motivations qui poussent à la condamnation de la Chine ? On peut le dire alors que pouvoir camerounais se comporte de la même manière que le pouvoir central chinois dans la province du Tibet.
A la veille du procès en appel dans l'affaire PAD, qui devrait permettre aux avocats du Colonel Edouard Etonde Ekoto de demander la relaxe de celui-ci, on ne peut ne pas rappeler que les Camerounais n'en peuvent plus de ce pouvoir qui se permet tout depuis 1982. On en voit les conséquences avec l'emprisonnement de ce courageux patriote, qui a probablement eu le tort de penser tout haut qu'il fallait trouver des solutions à l'absence de développement économique et social, la paupérisation croissante de la population, plutôt que d'envisager un éventuel prolongement du bail de Paul Biya à la tête de l'Etat camerounais. Visiblement, ce dernier ne l'entend pas de cette oreille là, ce qui explique pourquoi il se donne les moyens de ses "ambitions", quitte à instrumentaliser la justice à des fins personnelles.

L3E

samedi 26 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: APPEL OU ENIEME RECULADE DU POUVOIR ?



Le Colonel Edouard Etonde Ekoto, ancien délégué du gouvernement, député du Wouri et Président du conseil d'administration du Port autonome de Douala, a été condamné à 15 ans d'emprisonnement par la justice camerounaise et incarcéré à la prison centrale de New-Bell, depuis le 13 décembre. Malgré l'absence de preuves et des accusations sans fondement, la justice ayant même reconnu qu'elle n'était pas parvenue à prouver les faits de corruption dans la gestion du PAD, l'ancien homme fort de Douala est privé de liberté. Pourquoi?
Procès politique? Sans doute ! Justice à tête chercheuse ? Sûrement ! Certains observateurs, à commencer par quelques journalistes, parlent d'une cabale, de règlements de comptes.... A qui profite donc ce verdict scandaleux ?
Sauf surprise de dernière minute, la justice devrait procéder à l'Appel dans l'affaire PAD, c'est pourquoi, il est intéressant de se rappeler de quoi l'on parle exactement. Me Mbongo Martine, avocate du collectif Edouard Etonde Ekoto, a apporté un éclairage intéressant, interview ci-dessous, sur cette affaire toute cousue de fil blanc.

L3E


jeudi 24 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA CORRUPTION EST BIEN EN PLACE


La corruption, marque de fabrique du pouvoir camerounais? C'est bien ce qu'il faudrait penser après les déclarations de l’ancien ministre de la Fonction publique Garga Haman Adji, qui a affirmé, samedi dernier sur la BBC, lors d'un débat face à Pierre Moukoko Mbonjo, un baron du pouvoir, que ce fléau était lié au système Biya, Chef de l'Etat actuel. Quand on entend ça, notamment de la part d'un homme qui en sait beaucoup, on ne peut que douter, un peu plus, de " l'opération Epervier", qui est présentée comme la " chasse aux prédateurs" ou "pilleurs"
des deniers publics.
On disait, encore plus depuis l'emprisonnement arbitraire de l'ancien Délégué du gouvernement, Edouard Etonde Ekoto, que l'opération dite anti-corruption n'était que le cadre, dans beaucoup de cas, à une suite de règlements de comptes politiques.L'ancien ministre de la fonction publique n'infirme pas ce constat.Garga Haman Adji parle même de " 60% des ministres du gouvernement en place qui sont corrompus".
Ce qu'il faut retenir de cette confession, c'est que " L’ampleur (corruption) est telle qu'elle n'est pas mesurable ", a affirmé l'ancien ministre désormais dans l'opposition. Plus inquiétant, selon lui les " gros voleurs" veulent créer une "dynastie financière " face à la " plèbe" impuissante et la " classe moyenne " quasiment aphone. Que fait donc le président Biya ? N'est-il pas temps qu'il montre la voie à suivre, par exemple, en faisant son mea culpa? Il faut croire qu'il n'y pense pas, d'où sa volonté de prolonger son bail à la tête du Cameroun. Comme quoi, il n'y a que le pire à attendre de ce pouvoir là.

L3E

mardi 22 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: REVELATIONS AUTOUR DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE


MBOA sur son blog rappelle le proverbe populaire "La vérité est comme les fesses, on est obligé de s'asseoir avec". Cet aphorisme africain prend toute sa signification quand on parle du sort réservé à l'ancien homme fort de Douala, Edouard Etonde Ekoto, par le pouvoir camerounais. Une fois condamné à 15 ans d'emprisonnement dans l'affaire du PAD, à l'issue d'un procès tronqué et fleuve, la justice camerounaise croyait que les arguments mis en avant permettraient de justifier son verdict. Erreur ! De nombreux observateurs de la vie politique locale affirment désormais que le Colonel Etonde Ekoto est LA victime de sordides règlements de comptes politiques, camouflés derrière la "lutte contre la corruption".
Ensuite, c'est au tour de journalistes d'investigation ( il y en a au Cameroun) de faire la lumière dans l'affaire de "l'emprunt obligataire", institution qui aurait dû valoir des éloges à ses initiateurs. Or, aussi surprenant que ça paraisse, ces derniers sont mis en examen pour "escroquerie", et l'ancien délégué auprès de la communauté urbaine de Douala, est carrément frappé d'une "double peine".Tout cela se déroulant dans la plus grande confusion entre les ragots et les insinuations visant sa gestion de la capitale économique.
Et pourtant, comme le relève le journal " le Nouvel Enquêteur", en favorisant "l'emprunt obligataire", la CUD Finances a permis de lever des fonds colossaux, environ 9 milliards, pour faciliter le développement du projet Douala Stock Exchange, bourse des valeurs immobilières. Pis, alors que la propagande officielle parlait de malversations financières, on apprend que le nouveau délégué du gouvernement, le Dr Fritz Ntoné Ntoné profiterait même des moyens mis en place par son prédécesseur. N'est-ce pas lui qui parlait de détournements de fonds commis par l'équipe du Colonel Edouard Etonde Ekoto, ce qui l'aurait poussé à alerter la présidence de la République ?
“En effet, dès ma prise de fonction j’ai, après certaines investigations, constaté des dysfonctionnements dans certains marchés réalisés par certains prestataires dont j’ai certaines preuves ; et qui bénéficiaient des faveurs de mon prédécesseur et des facilités à eux accordées par le département des finances pour se faire payer. Tout ceci sans oublier les fortes implications de la commission des passations des marchés et de la direction des grands travaux. C’est la raison pour laquelle je vous prie d’instruire des contrôles d’Etat, ceci dans le but de rester en droite ligne avec l’opération d’assainissement des finances publiques prônée par le chef de l’Etat ” Incroyable !
Comme quoi, la vérité triomphe tôt ou tard, elle saute même parfois à la face des manipulateurs. C'est bien ce que redoute, à une semaine de l'appel dans l'affaire PAD, tous ceux qui ont commandité la chute d'Edouard Etonde Ekoto. "Qui vivra verra", comme on dit.

L3E

samedi 19 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: L'AFRIQUE ET SON AGRICULTURE

FACE AUX ÉMEUTES DE LA FAIM, DSK S'INTERROGE ...
Le monde a peur. En Afrique la peur est encore plus grande qu'ailleurs où les émeutes de la faim se multiplient. Face au péril de la famine, les principaux instigateurs de cette catastrophe semblent se renvoyer leurs responsabilités à la face. Plutôt que de faire leur mea culpa et s'attaquer aux causes profondes, c'est à dire la déstabilisation des économies des pays de l'hémisphère Sud, soumis aux pressions des bailleurs de fonds et à la voracité des multinationales qui ont tout misé sur la rentabilité de leurs investissement à court terme, les "grands organisateurs" de la mondialisation sans conscience dissertent pendant qu'une partie de la planète est aux abois. Si la Famine menace de plonger le monde dans le chaos, ce serait, semble t-il, plus grave si les biocarburants issus de produits agricoles alimentaires prenaient le pas sur l'économie basée sur les barils de pétrole. Pour un Strauss-Khan, grand manitou du FMI, "les biocarburants posent un problème moral". Et d'ajouter qu'il faudrait "une réflexion conduisant à un moratoire sur les biocarburants". Autrement dit, il n'y a pas de remise en cause de la mondialisation au service des pays dits riches. Tout va bien !
En réalité, ce qu'il faut, c'est surtout augmenter la compétitivité et la productivité des économies vivrières des pays touchés par la pénurie et la hausse du coût des denrées de première nécessité. Or, ce n'est pas l'intérêt des pays industrialisés qui s'enrichissent en faisant des pays en crise des débouchés pour leurs produits manufacturés. D'autre part, ce n'est qu'en produisant avant tout pour nourrir leurs populations, que qui les rendra moins dépendants des importations, que les pays de l'hémisphère Sud s'en sortiront et éviteront des émeutes de la faim touchant qui toucheront des "Des centaines de milliers de personnes", comme l'a confirmé le directeur du Fonds monétaire international (FMI) très désabusé par la tournure des évènements.D'ailleurs, ce dernier confirme cette analyse en prenant l'exemple d'un pays africain, Le Malawi : "Il faut donc arriver à augmenter la production agricole. Cela suppose plus de surface, cela suppose surtout de dire 'productivité' et en Afrique il y a de très nombreux exemples qui montrent que c'est possible" comme au Malawi, qui a "plus que doublé sa production en deux ans en utilisant les bons fertilisants".Par contre, en ce qui concerne l'utilisation des " bons fertilisants", on peut nourrir de nombreuses réserves, sachant que les multinationales ont trouvé là de nouveaux filons très juteux.
Enfin, puisqu'il est évident que la dépendance alimentaire à l'égard des importations favorise la vulnérabilité des pays désindustrialisés, on ne peut que mieux comprendre pourquoi le Colonel Edouard Etonde Ekoto a misé sur l'économie "verte". Très en avance dans son analyse des rapports Nord/Sud, il confirmait bien qu'il était un visionnaire, annonçant très tôt ce qui se passerait si le continent africain confiait son avenir aux marchés internationaux. Jugez plutôt l'interview qu'il a accordé en 1999 à ECOVOX, au sujet de l'agriculture en Afrique.

Croyez-vous que les Africains devraient continuer à miser sur l’aide au développement ?
E.E.E. : L’aide au développement ? Je n’ai jamais réussi à comprendre ce que c’est. C’est la restitution ou le retour des bénéfices indus récoltés sur nous. Donc, si nous pouvions nous battre pour qu’on arrive à un juste prix de nos produits, nous n’aurions besoin de personne. Il faut que nous arrivions à dénoncer certaines incohérences, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vous savez parfaitement que quand on vous prête 10 francs, au moins 4 francs retournent chez le prêteur par des intermédiaires multiples. L’aide n’est pas une solution. La solution, c’est qu’en période de libéralisation, il faut un effort accru de chacun et cet effort doit être payé à son juste prix. Dès que nous aurons le juste prix de nos efforts, nous arriverons à atteindre des niveaux de recettes qui nous évitent d’avoir à tendre la main. Un proverbe de l’Afrique de l’Ouest dit d’ailleurs que "la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit". C’est un signe de dépendance. Lire la suite ICI


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