mercredi 24 décembre 2008

JOYEUX NOEL AU MARTYR DU POUVOIR CAMEROUNAIS !

Déjà une année écoulée depuis l’emprisonnement arbitraire du Colonel Edouard Etonde Ekoto.

Une année déjà, soit 365 jours de faux espoirs et de remises en cause permanentes, cela pour le plus grand plaisir du pouvoir camerounais. Au commencement de la chronique d’une mort annoncée de l’ancien homme fort de Douala, il y avait l’affaire du PAD, où la justice évoquait des malversations financières sur fond d’abus de confiance et de détournements de fonds. Malgré une année de procès à charge accompagné d’une propagande médiatique, la plupart des observateurs du procès dit « Epervier », nom de code donné à la soi-disant opération anti-corruption, sont parvenus à la conclusion qu’il n’était pas sérieux d’incriminer le Colonel Edouard Etonde Ekoto, et qu’il fallait donc prononcer un non lieu. On connaît la suite.

Au bout d’une journée marathon la « justice » camerounaise condamnait au petit matin, 1heure, l’ancien délégué du gouvernement auprès de la CUD à 15 ans de prison, peine suivie d’un mandat de dépôt immédiat, chose extraordinaire lorsqu’on pense que l’accusé s’est présenté à toutes les convocations et audiences au tribunal, histoire de montrer qu’il restait un simple justiciable malgré son standing.

Déjà une année écoulée depuis l’emprisonnement arbitraire du Colonel Edouard Etonde Ekoto.

Une année déjà, soit 365 jours de faux espoirs et de remises en cause permanentes, cela pour le plus grand plaisir du pouvoir camerounais. Au commencement de la chronique d’une mort annoncée de l’ancien homme fort de Douala, il y avait l’affaire du PAD, où la justice évoquait des malversations financières sur fond d’abus de confiance et de détournements de fonds. Malgré une année de procès à charge accompagné d’une propagande médiatique, la plupart des observateurs du procès dit « Epervier », nom de code donné à la soi-disant opération anti-corruption, sont parvenus à la conclusion qu’il n’était pas sérieux d’incriminer le Colonel Edouard Etonde Ekoto, et qu’il fallait donc prononcer un non lieu. On connaît la suite.

Au bout d’une journée marathon la « justice » camerounaise condamnait au petit matin, 1heure, l’ancien délégué du gouvernement auprès de la CUD à 15 ans de prison, peine suivie d’un mandat de dépôt immédiat, chose extraordinaire lorsqu’on pense que l’accusé s’est présenté à toutes les convocations et audiences au tribunal, histoire de montrer qu’il restait un simple justiciable malgré son standing.

Aujourd’hui, un an jour pour jour, après son emprisonnement dans le bagne de New-Bell, il apparaît plus qu’évident que le procès du PAD était surtout une grossière mise en scène, un prétexte fallacieux pour éliminer un homme indépendant, qui n’a jamais apprécié l’usage de la langue de bois, quitte à déplaire en haut lieu. Faut-il parler d’un procès politique ? Cela ne fait pas l’ombre d’un doute puisque, à la faveur de certaines indiscrétions, on a appris que le Colonel Edouard Etonde Ekoto ne voyait pas l’utilité d’une réforme constitutionnelle permettant à Paul Biya de rester quelques années de plus au pouvoir, sachant que ce dernier entame son quart de siècle de règne à la tête du Cameroun. Manifestement, cette prise de position courageuse a constitué un CRIME de lèse MAJESTE. Et le reste n’a été qu’un camouflage judiciaire pour tromper le peuple camerounais.

L3E

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