mardi 29 juillet 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA PAROLE AUX AVOCATS !

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On prend les mêmes et on recommence. C'est normalement tout à l'heure que devrait reprendre la nouvelle audience dans l'affaire PAD. Cette fois ci, les avocats des accusés espèrent tordre le coup à l'offensive maladroite du ministère public. L'heure de la "cross examination", c'est à dire la réelle confrontation entre les belligérants, à sonné. Le collectif des avocats du Colonel Edouard Etonde Ekoto feront la lumière sur les supposés "écarts" que l’accusation dit avoir constatés dans la gestion financière de la société pendant la période où il officiait comme PCA.
Si l'audience du 09 juillet dernier n'a rien apporté, sachant que le procureur et ses copains se sont livrés à un incroyable monologue pendant deux jours d'audience, il devrait en être autrement cette fois. Le ministère public devra trouver d'autres ficelles pour faire croire que l'affaire PAD relève d'un détournement de fonds publics. Les avocats de la défense, emmenés par Me Jean Daniel Likale, Me Mbongo Martine et Me Pensy, sont prêts pour la bataille qui s'annonce, notamment lorsqu'il faudra démonter minutieusement et méticuleusement les accusations relatives aux "dotations pour dépenses urgentes" décidées par l’ex-Dg, Siyam Siewe, dans le cadre de la gestion du PAD.
On ne doute pas que l'avocat général, qui ne sait rien faire d'autre qu'instruire le procès à charge, sera bien obligé d'admettre les évidences, et reconnaître qu'il s'est lourdement fourvoyé en parlant de "simples largesses du Dg", comme il l'affirme au sujet des sommes évoqués, c'est à dire, les 15 millions Fcfa décaissés le 06 juillet 2001 "sans justificatifs" ; les 15 autres millions Fcfa débloqués le 26 juillet 2002 pour une "supposée opération spéciale de logistique" ; les 3 millions Fcfa mis à la disposition de l’ex-Pca Edouard Etondè Ekoto le 16 mai 2003, "prétendument pour les préparatifs de la fête nationale du 20 mai" ; les 5 millions Fcfa également "offerts" à l’ex-Pca le 19 mai de la même année, "en guise de… financement complémentaire à la fête nationale".
D'autre part, le ministère public devra s'expliquer sur cette incongruité toute camerounaise, celle qui explique que de l’information judiciaire jusqu’au jugement de condamnation, il n’a pas été tenu compte du fait que le Pad est une société anonyme et non une société publique, comme l'a toujours fait remarquer le Colonel Edouard Etonde Ekoto.
Tout ça démontre, s'il en était encore besoin, le ministère public a volontairement perdu de vue que la validation des actes de gestion, l’apurement des dépenses, l’arrêté des états financiers et leur approbation, ne relèvent pas du DG du PAD et encore moins du PCA.
Enfin, On espère que les avocats de la défense, une fois après avoir mis à mal l'argumentation d'opérette de l'accusation, sauront renvoyer les accusateurs à leurs études, ce qui devrait les confronter aux règles de la comptabilité privée, entre autres, sur la loi du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et parapublics, et sur l’article 33 des statuts du Pad. En attendant cette confrontation salutaire pour la vérité, c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on vous recommande de parcourir les tribulations judiciaires d'un homme qui est pris dans la tourmente d'un processus qu'il a contribué à déclencher. Aussi extraordinaire que ça paraisse, il semble que Ephraïm Inoni, le Premier ministre (Pm) camerounais, qui a initié l'opération Epervier en janvier 2006, se rapproche lentement et sûrement de la prison. Après avoir été l'acteur zélé d'une "campagne d’assainissement" des mœurs publiques, ce qui a conduit au procès politique de l'affaire PAD, le Premier ministre a dû déférer à une énième convocation du procureur de la République, agissant sur instructions du chef de l’Etat. C'est ce qu'on appelle un retour de boomerang !

L3E

lundi 21 juillet 2008

EDOUARD ETONDE EKOTO SE PORTE ,TRES, TRES BIEN !!!!!

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Vous n'aviez plus de nouvelles fraîches depuis le 27 juin dernier. Vous étiez probablement inquiets, normal, non ? Non, rassurez vous, la lutte pour le triomphe de la vérité continue dans l'affaire 3 E. Et plus que jamais, n'en doutez pas, la victoire est au bout du chemin. Jugez plutôt.
Malgré 7 mois de privation de liberté, qui plus est dans le bagne de New-Bell, prison surpeuplée qui accueille près de 4000 détenus alors qu'elle a été construite pour 700 prisonniers, en 1930, le Colonel Edouard Etonde Ekoto se porte à merveille. On aurait bien voulu vous en apporter des preuves par l'image, mais vous comprendrez qu'il n'a pas été possible de filmer la rencontre exclusive avec cet homme REMARQUABLE et CHARISMATIQUE. Sachez que l'ennemi public, notamment pour le pouvoir en place, est bel et bien vivant. Tous ceux qui l'ont rencontré pendant la quinzaine passée au Cameroun n'en reviennent toujours pas d'avoir rencontré un homme fier, debout, direct et plus que jamais franc du collier.
Deuxio, preuve qu'il faudra plus que la prison de New Bell, les gesticulations politiciennes et les extravagances de procureurs lisant des partitions écrites par leur hiérarchie, pour abattre l'ancien délégué du Gouvernement de la capitale économique, on peut vous confirmer que ce dernier n'a pas sombré alors qu'un terrible drame le touche personnellement ainsi que toute sa famille. Comment garder la tête haute et les idées claires quand on apprend la disparition subite d'une soeur avec qui l'ont entretenait des rapports fusionnels, et qui était la principale coordonnatrice des initiatives en faveur du rétablissement de l'honneur d'un frère bafoué dans sa dignité? Une pareille nouvelle aurait terrassé n'importe qui, encore plus lorsque l'on se retrouve privé de liberté. Or, force est de constater que Colonel Edouard Etonde Ekoto est bien un ROC, ce qui explique sa robustesse SURNATURELLE.
Enfin, s'il y a une autre raison de croire en la justesse du combat pour le triomphe de la vérité dans l'affaire 3 E, il suffit de constater combien l'évocation du nom de l'ancien homme fort de Douala provoque une crise d'urticaire chez certains, au delà même des frontières camerounaises. Dailymotion, le site de partage de vidéos, ne vient-il pas d'en apporter une énième preuve? Qui peut expliquer la suppression de la vidéo dans laquelle Me Martine Mbongo Bwamé, avocate du collectif 3E, s'expliquait clairement sur les dessous politiques du procès PAD. C'est dire si derrière l'affaire 3 E se joue une carte importante de l'avenir démocratique au Cameroun.

L3E