AFFAIRE ETONDE EKOTO: PETIT CONSEIL AU MEDIA 20MAI.NET
On vous disait combien les médias camerounais, une grande majorité, hélas, désinformaient leurs concitoyens, soit par paresse intellectuelle, soit par proximité avec le pouvoir camerounais. Cependant, pendant qu'une poignée de journalistes se posent des questions sur "l'opération épervier", comme le fait, par exemple, la journaliste Suzanne Kala-Lobé, du quotidien "La nouvelle expression", d'autres relaient toujours sans vergogne des fausses nouvelles, des "ont dit" et leurs analyses tronquées et biaisées. Pire, Il y en qui ne prennent même pas la peine de réfléchir, se contentant de porter des accusations sur la foi d'une décision de justice que l'on sait complètement basée sur des considérations politiques. C'est notamment le cas du site www.20mai.net présenté comme un "média participatif camerounais.....sans journaliste !"
Avec beaucoup d'indulgence, il faut en avoir avec les ignorants et les perroquets qui répètent ce qu'ils ont entendu dans les médias "mainstream" camerounais, on dira que ce site en est à ses premiers balbutiements, qu'il prend donc ce qu'il a sous le coude. Autrement dit, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il prenne de la hauteur par rapport à l'environnement politico-médiatique camerounais.Pour preuve, il n'y a qu'à parcourir cette contribution fournie par celui qui a relaté l'affaire 3E:
Que peut-on rajouter devant tant de légèreté évidente ? Tout simplement, on peut espérer, étant donné son modèle de média participatif, que ce site privilégie plus des contributions qui lui apporteront de la crédibilité, gage de pérennité. C'est tout le mal qu'on peut souhaiter aux administrateurs de cet "arbre à palabre où chacun a le droit de parler." Autant dire qu'il y a du boulot en perpective !
L3E
Par Nino le jan 28, 2008
Mes preuves, c’est la décision de justice.
Comme vous le savez, il revient à la justice de décider de la culpabilité ou pas, selon ses convictions et en se basant sur les faits qui sont portés à sa connaissance.
Après la condamnation, la personne, devient, AUX YEUX DE LA LOI, coupable.
Soit vous changez la loi, soit vous faites appel, soit il est coupable.