Le Colonel Edouard Etonde Ekoto est victime d'une cabale politique. On ne le dira jamais assez pour rappeler combien la lutte contre la corruption, qu'il faut bien évidemment combattre dans un pays trustant le haut du hit parade des pays les plus corrompus au monde,selon les critères de l'ONG Transparency international, peut servir des desseins politiques inavoués. Aujourd'hui, alors que certains médias camerounais participent toujours aussi activement à la conspiration " Tous sauf Etonde Ekoto", relayant et commentant sans aucun discernement les "rebondissements" autour de l'enquête sur
Ensuite, une fois que le peuple, c'est à dire l'homme de la rue, était convaincu de tenir en Edouard Etonde Ekoto, celui qui est à l'origine de tous les malheurs du Camerounais, il n'y avait plus qu'à passer à l'exécution judiciaire. Et pour ça, le moins qu'on puisse dire, le pouvoir local n'a pas utilisé des gants. Que dire du non respect systématique du principe de contradiction ? Pas grave, les camerounais ne s'en souciaient pas, ont pensé les exécutants des basses oeuvres "judiciaires".
Que dire des nombreuses violations des droits de la défense. Qui se souvient qu'il y a eu des documents falsifiés pour crédibiliser les accusations émises par le pouvoir camerounais sur les détournements de fonds au PAD ? Qui sait qu'en fin de compte,seulement deux chefs d'accusation sur une dizaine, paradoxalement ceux qui devaient justement valoir la relaxe en bonne et due forme du Colonel Edouard Etonde Ekoto, ont justifié sa condamnation à 15 ans de prison ? C'est d'autant plus choquant qu'il s'avère même que l'intégralité de la prime octroyée par le conseil d'administration a enrichi le "trésor de guerre" du premier parti politique, le RDPC. Les camerounais ont-ils eu vent de cette réalité là ? Bien entendu, non ! Seule la vérité issue du verdict du 13 décembre 2007 au petit matin,1H (encore une incongruité de ce procès politique) a été répandue telle une parole d'évangile. Il ne restait plus qu'à dire Amen à la parodie de justice !
L3E
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