lundi 28 janvier 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LA VERITE ECLATERA AU GRAND JOUR


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On ne vous remerciera jamais assez, vous les visiteurs dont les commentaires sont encore très rares, aspect à améliorer pour dynamiser les échanges, de fréquenter régulièrement cet espace de discussions et d'informations.
Au delà ça, ce qu'il faut également souligner, c'est le fait que ce blog ne laisse pas indifférent, notamment au Cameroun, pays où s'est déroulé le procès politique ayant mené à l'emprisonnement de Edouard Etonde Ekoto. La justice et la vérité triompheront, on n'en doute pas, tôt ou tard. Et quand on lit certains articles assez objectifs sur cette affaire 3E, commis par certains journalistes, une petite poignée que l'on peut compter sur les doigts d'une main, on se dit qu'il y a bon espoir que les masques tombent, que le peuple apprenne réellement comment en est-on arrivé à la condamnation de l'ancien homme fort de Douala.
Pour le moment, force est de constater qu'il y a comme une chape de plomb qui pèse et impose des murmures et chuchotements à tous ceux qui savent que Edouard Etonde Ekoto est bien la victime d'un règlement de comptes politiques. Que lui reproche donc le pouvoir camerounais via sa justice ? D'avoir privilégié l'essentiel, en mettant réellement en concurrence les opérateurs étrangers, alors qu'habituellement de nombreux marchés revenaient de droit aux multinationales de la Françafrique ? Ou bien, le colonel à la retraite a t-il tout simplement était condamné pour n'avoir pas suffisamment copiné avec ses anciens collègues et autres barons du cirque politique camerounais ? Tout est possible !
Parmi toutes les hypothèses qui reviennent sans cesse dans les esprits, on retiendra particulièrement une, c'est à dire son scepticisme quant à l'éventualité d'un bidouillage constitutionnel permettant au chef de l'Etat de poursuivre son règne, après 25 ans de présidence non interrompue. Manifestement, il aurait commis un crime de lèse majesté, d'où le sort qui lui a été réservé en guise de représailles, à travers un habillage qualifié de lutte contre la corruption qui, il faut le remarquer, ne convainc toujours pas tous les camerounais, 42% estiment qu'il s'agit d'une "farce", selon un sondage réalisé par le quotidien Le Messager. " 88% des citoyens estiment qu’elle doit être intensifiée. Les interpellations faites ici et là aux fins d’examiner la gestion de certains ordonnateurs du budget de l’Etat vont dans ce sens. Mais ce qui importe c’est sans doute les fruits. Pour de nombreux citoyens, l’essentiel c’est le rapatriement des fonds volés et gardés à l’étranger, ou alors le remboursement des sommes investies sur place au Cameroun." C'est bien inquiétant quand on sait que la justice est un instrument de la domination politique, qu'elle est instrumentalisée à des fins bassement politiciennes, ce qui fait redouter le pire. On ne peut que craindre que le Cameroun sombre, lui aussi, dans un cauchemar à la Kenyane. "Quel cameroun voulons nous pour nos enfants ? ", s'interrogeait un homme politique qui parlait beaucoup de rigueur, c'était entre 1983 et 1985.
Une question toujours d’actualité au regard de la précarité qui frappe les camerounais, d’une jeunesse désemparée et désorientée, potentiellement séduite par les modèles des Faymen, avec des perspectives difficiles face aux enjeux et défis du 21ème siècle.
En lieu et place d'un avenir radieux, cet homme politique prépare plutôt méticuleusement le scénario tant connu en Afrique "Sans moi, il n'y a rien, et après moi, il y a le déluge". C'est dire combien le pouvoir n'est pas une jouet à mettre à portée de mains de n'importe qui. C'est bien ce que doivent penser tous ceux qui n'ont pas cédé à l'esprit de courtisanerie à la gloire du "sauveur de la nation", à commencer par le désormais prisonnier politique, Edouard Etonde Ekoto.

L3E

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