jeudi 20 décembre 2007

ETONDE EKOTO A T-IL ETE SACRIFIE AU NON DES BAILLEURS DE FONDS ?


Etonde Ekoto - de réputation très francophile ??

Après l´attribution d´un important marché de travaux publics, financé par la Banque mondiale, au groupe chinois Road and Bridge Corporation au détriment du groupement Satom/Razel, on disait Edouard Etonde Ekoto, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, en mauvaise position… De réputation très francophile - en particulier avec les seigneurs de la banane -, ce Saint-Cyrien avait expliqué que les chinois étaient 11 milliards F CFA moins chers que les entreprises françaises… Tout semble aujourd´hui rentré dans l´ordre : (...).

Source : La lettre du continent


LES BAILLEURS DE FONDS ONT-ILS OBTENU LA TETE D’ETONDE EKOTO ?

Par La Nouvelle Expression ( le 26-09-2006 )

De sources généralement bien informées, on apprend que le limogeage, vendredi dernier, d’Edouard Etondé Ekoto de la Communauté urbaine de Douala (Cud), aurait d’autres enjeux qui iraient au-delà de la seule politique nationale. Jeudi dernier, c’est-à-dire la veille, des informations sur son limogeage circulaient déjà dans certains milieux du Palais puisque qu’aux environs de 21 heures, l’on apprenait, à bonne source, que “ sauf changement de dernière minute, Etondé Ekoto sera débarqué demain ”. Ce qui fut fait, puisque remplacé par le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, qui aurait battu au sprint final son “ cousin ” du canton Deido comme lui, Camille Ekindi, l’actuel directeur général du Crédit foncier du Cameroun (Cfc) et frangin de Jean Jacques Ekindi, l’ex-bouillant président de la section départementale Rdpc du Wouri, et coordonnateur général du Mouvement progressiste (Mp), chasseur autoproclamé du (l’homme) lion.

Pour chercher les “ vraies ” raisons de la chute du désormais ex-délégué, un confident du président de la République soutient que c’est un rapport des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale (Bm) et l’Agence française de développement (Afd) qui aurait “ fini ” le bouillant colonel dont le sursis pouvait l’amener à tenir jusqu’aux prochaines élections législatives et municipales prévues en juin 2007. Aussi, révèle-t-on, lors de son passage à Douala, en juin dernier, “ pour l’inauguration du pont sur le Wouri ”, la ministre française de la Coopération, Brigitte Girardin, n’aurait pas manqué de répercuter à la très haute hiérarchie de l’Etat, sa “désolation ” au sujet de l’utilisation des fonds dégagés par son gouvernement pour l’aménagement de la voirie urbaine de la métropole économique. Dans certains couloirs du pouvoir, beaucoup pensent que Paul Biya qui avait décidé du déblocage de plus de quatre vingt milliards de francs Cfa lors de la session parlementaire de novembre 2005, pour sortir Douala de son marasme, n’aurait pas été convaincu par les réalisations menées par l’édile. Du coup, certains croient savoir que le limogeage du ministre d’Etat chargé du Développement urbain et de l’Habitat, Etienne Charles Lekené Donfack - qui venait tout le temps danser le makossa à Douala -, voire celui du ministre des Travaux publics, Martin Léopold Aristide Okouda, pourrait avoir leur origine dans l’aménagement de Douala, leurs services ayant fait preuve de “ complaisance ” dans la conduite des travaux. Voilà qui devrait servir de “ carton jaune ” aux nouveaux responsables.

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