vendredi 1 février 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: DE QUI SE MOQUE DONC BECHIR BEN YAMED ET FRANCOIS SOUDAN ?

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Le Bi-mensuel panafricain "Jeune Afrique" confirme l'adage qui veut qu'il soit plus facile de salir quelqu'un que de laver son honneur après l'avoir calomnié par voie de presse.Dans son article "Douala, la chasse continue", Marianne Meunier, la journaliste ou correspondante, écrivait sans aucune retenue: " Parce qu’il n’était plus admissible que le Cameroun figure systématiquement en tête des classements des États les plus corrompus de la planète ; qu’il était notoire que le PAD était la vache à lait de quelques-uns au détriment du plus grand nombre ; et que la Banque mondiale et le FMI ont exercé sur elles de fortes pressions, les autorités camerounaises se sont résolues à ouvrir la chasse à la corruption".
Or, comme l'a rappelé Maître Martine Mbongo Bwame dans son droit de réponse adressé au magazine Jeune Afrique : " la déclaration de culpabilité d'Edouard ETONDE EKOTO ne procède d'aucun fait établi, mais bien au contraire, les deux chefs d'accusation retenus pour sa condamnation sont clairement ressortis dans le jugement comme ne participant d'aucun fait à lui imputable." L'évidence est là, le Bi-mensuel "Jeune Afrique" devait rectifier le tir, c'était la moindre des choses à attendre de lui. Force est de constater qu'il n'en sera rien, loin de là. C'est bien ce démontre le "Droit de réponse " paru dans le numéro 2455. (page 97, pour ceux qui achèteront l'édition dans les kiosques)

Suite à l’article intitulé « Corruption. À Douala, la chasse continue » (J.A. n° 2449, page 24), nous avons reçu un droit de réponse de maître Martine Mbongo Bwane, avocate du colonel Édouard Etonde Ekoto, dont nous publions ici les principaux éléments.
« Le jugement dont votre article est censé donner le compte-rendu n’étant pas définitif comme frappé d’appel à ce jour, l’affirmation péremptoire “le flamboyant Edouard Etonde Ekoto devrait passer en prison les quinze prochaines années” pourrait paraître insidieuse en l’état. […] Votre article met en avant le préjudice allégué pour l’État à
40 milliards de F CFA […] et omet […] de dire que, dans le verdict, à peine 12 milliards […] sont retenus. […] Tous les procès en cours ne portent aucunement sur la lutte contre la corruption qui procède de l’article 134 du code pénal camerounais. Celle-ci n’est encore visée à ce jour par aucun procès […] .»
Le moins qu'on puisse dire, et le mot n'est pas assez fort, "Jeune Afrique" se moque ouvertement du Colonel Edouard Etonde Ekoto. Normal, disent certains, la girouette tourne systématiquement dans le sens du vent. Décidément, Béchir Ben Yamed et François Soudan sont bien en phase avec les despotes non éclairés qui oppriment leur peuple en Afrique. Pitoyable !
Leur retournement de veste est remarquable, il mérite bien une dédicace spéciale, à travers cette chanson "L'opportuniste" de Jacques Dutronc.

L3E

1 commentaire:

Dom a dit…

Cette blague, Jeune Afrique, j'en ai acheté 3 fois, pour voir.

Dans la demi-heure je les ai mis à la poubelle, à chaque fois.

Voilà tout est dit : ce journal est fait pour garnir le fond de vos poubelles, ce qui fait un peu cher alors qu'on a tant de pub gratuites dans les boites aux lettres.