samedi 2 février 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: "JEUNE AFRIQUE" ET LE "GIROUETTISME"


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Une girouette, ça tourne toujours dans le sens du vent. Ce ne sont pas les dirigeants du Bi-mensuel Panafricain "Jeune Afrique" qui vous diront le contraire. Dans le billet
commentant leur refus de publier le "droit de réponse" envoyé par Me Mbongo Bwamé, avocate du collectif qui défend les intérêts du Colonel Edouard Etonde Ekoto, vous pouviez vérifier par vous même toute la duplicité des responsables de "Jeune Afrique". Pour cela, il suffisait simplement de lire l'article rédigé par la journaliste, Marianne Meunier, qui ne faisait que reprendre les informations véhiculées par le pouvoir camerounais: " Parce qu’il n’était plus admissible que le Cameroun figure systématiquement en tête des classements des États les plus corrompus de la planète ; qu’il était notoire que le PAD était la vache à lait de quelques-uns au détriment du plus grand nombre ; et que la Banque mondiale et le FMI ont exercé sur elles de fortes pressions, les autorités camerounaises se sont résolues à ouvrir la chasse à la corruption". Le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas du journalisme mais plutôt de la courtisanerie. Facteur aggravant, la complaisance s'ajoute au refus de se déjuger par rapport à l'article qui chargeait le Colonel Edouard Etonde Ekoto.

Par conséquent, l'on en déduit que, non seulement "Jeune Afrique" ne veut pas déplaire au pouvoir camerounais en publiant le "droit de réponse" qu'il a reçu, mais en plus, il fait bien partie de ces "journaux" qui vont à la soupe quand ça les arrange. En clair, Béchir Ben Yamed et François Soudan (dirigeants du Bi-mensuel) sont de vrais retourneurs de veste, d'où cette dédicace d'une chanson sur mesure "L'opportuniste" de Jacques Dutronc. Pour durer, ils ne se compliquent pas inutilement la tâche: ils retournent toujours leurs vestes du bon côté du pouvoir. C'est une recette très "efficace", comme le démontre l'article du journaliste Alex Gustave AZEBAZE, ci-dessous, sur les financements qu'accordent généreusement les Omar Bongo, Sassou N'Guesso, Eyadema, Hassan II et autres potentats Africains au Bi-mensuel panafricain "Jeune Afrique". Après ça, on comprend mieux le sort réservé au "droit de réponse" du Colonel Edouard Etonde Ekoto.

"On savait sans doute que la presse panafricaine de Paris se débrouille pour mériter son rang. Mais les chiffres que publie “ Le gri-gri International ” révèlent une réalité où le racket publicitaire des Etats côtoie une corruption rampante de Jeune Afrique L’Intelligent, le plus important de ces médias, par les gouvernants africains douteux. L’affaire fait grand bruit dans le petit monde médiatico-politique de la Françafrique. C’est que dans son édition du 10 mars 2005, l’équivalent africain du “ Canard enchaîné ”, le bien nommé “Le gri-gri International ” a révélé les opérations financières, à la lisière de la corruption, de “Jeune Afrique” devenu “l’Intelligent ” dans la plupart des pays de l’Afrique francophone...." Suite de l'article ICI

L3E

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