vendredi 29 février 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: ETAT DE NON DROIT

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La situation au Cameroun est très inquiétante, ce qui pourrait expliquer le silence coupable de la France, dont un émissaire du président Sarkozy aurait rencontré le Chef de l'Etat camerounais pour lui parler du problème posé par l'éventualité d'une modification de la constitution.Selon des sources bien informées, Paul Biya aurait répondu à Sarkozy qu’il ne renoncera pas à modifier la constitution, car après lui ce serait le chaos. Il laisserait entendre que son successeur sera son fils Frank Biya, un peu à l’image du scénario togolais où Faure Eyadema a succédé à son défunt père de dictateur, Gnassingbé Eyadema. Info ou intox ?
Ce qui est sûr, les troubles actuels et le soulèvement des populations dans plusieurs grandes villes du Cameroun démontrent, s'il en était encore besoin, que le président Paul Biya n'est pas le démocrate qu'il prétend être depuis près de trois décennies .Pour preuve, il n'hésite plus à organiser l'élimination systématique de ceux qui peuvent lui faire de l'ombre, voire contester ses choix politiques, l'affaire du Colonel Edouard Etonde Ekoto en témoigne parfaitement, et signe que la dictature est bien installée au Cameroun, Il vient de mettre sous écoutes téléphoniques sophistiquées, ceux qui s’opposeraient à sa décision de modifier la constitution. Et pour couronner le tout, il y a désormais une guerre ouverte entre les officiers de l’armée, qui se méfient les uns des autres, sachant qu’ils sont, eux aussi, sur écoutes téléphoniques, donc peuvent sur décision du prince être, soit arrêtés, soit éliminés physiquement.
Le Cameroun est mal parti, la fuite en avant du Président Biya est bien inquiétante, ce que confirme les vidéos ci-dessous, des documents rares en provenance d'un pays au bord du scénario kenyan. Le Colonel Edouard Etonde Ekoto sera-t-il accusé d’être à l’origine des revendications sociales et politiques qui menacent le pouvoir en place ? Plus rien n’est impossible, notamment quand on sait que l’ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, homme d’honneur et patriote reconnu, était opposé à la modification de la constitution camerounaise. Tout est possible.

L3E









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