mardi 15 avril 2008

AFFAIRE ETONDE EKOTO: LE TEMPS DES INTERROGATIONS



Quatre mois déjà que le Colonel Edouard Etonde Ekoto est privé de liberté, emprisonné pour raisons fallacieuses à l'issue du verdict du très médiatisé procès du PAD. Depuis, le pouvoir camerounais, puisqu'il s'agit bien lui, tente maladroitement de justifier cette condamnation. Cela n'a probablement pas échappé à un Albert Dzongang, ancien cadre du parti présidentielle et aujourd'hui dans l'opposition, qui estime, à mots couverts, que l'ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala est victime d'une cabale politique.
"A chaque fois qu'il n'existe pas de réponse claire à une question, on se permet de supputer. Quand on a arrêté Etondè, je me suis rapproché du dossier. L'une des choses qu'on lui reprochait, c'était une somme de 500 millions de francs payée à M. Tanko de Bonaberi. M. Tanko a témoigné par voie d'huissier, au sujet de la légalité des prestations…Dans le dossier du port, les membres du conseil d'administration ont avoué avoir touché leur part. Ils sont toujours en liberté… Quand on regarde tout cela, on se pose des questions. Il faut que la justice regarde bien les dossiers, pour ne pas donner l'impression justement, qu'il ne s'agit que de règlements de comptes." Suite ICI
Cette analyse rejoint tout ce que nous avons toujours dit depuis l'incarcération du Colonel Edouard Etonde Ekoto. On ne peut donc qu'encourager d'autres acteurs politiques camerounais à dire tout haut ce que de plus en plus de camerounais pensent. C'est bien tout le mal qu'il faut souhaiter.

L3E

Aucun commentaire: