vendredi 28 novembre 2008

KOFFI ANNAN A T-IL ENTENDU PARLER DE L'AFFAIRE 3 E?

Le dernier billet relatait le fou rire qu'aurait eu Barack Obama en recevant les félicitations de son homologue camerounais après sa brillante élection aux Etats-Unis. Un Paul Biya qui parle des vertus de la démocratie, c'est bien un gag de la part d'un homme qui entend mourir au pouvoir, n'hésitant pas à modifier la constitution pour se représenter en 2011. D'ailleurs, cette issue ne plaît pas du tout à l'ancien secrétaire général des Nations unies, qui vient de donner un coup de pied dans la fourmilière. Koffi Annan a affirmé lors d'une interview sur la BBC qu’il ne souhaiterait pas que le président Paul Biya se représente en 2011.
"La constitution ne doit pas être modifiée à la convenance des individus. Elle doit être Lienconçue pour les aspirations du peuple. A mon avis, deux mandats c’est suffisant. Ce qu’un leader n’a pas pu faire en deux mandats, il ne peut pas le faire après. Personne ne peut me convaincre qu’au Sénégal et au Cameroun il n’y a qu’un seul leader capable de gouverner. J’ai été clair quand cela est arrivé au Nigeria, au Sénégal et bien sûr au Cameroun. Je connais bien les deux leaders et je pense qu’il n’est pas dans leur intérêt ni dans celui du peuple de s’accrocher "
C'est le meilleur soutien que pouvaient recevoir tous ceux qui, à l'instar de 3E, sont baillonnés pour des motifs politiques. En tout cas, l'ancien secrétaire général de l'ONU n'entend pas en rester là, sachant qu'il voulait "personnellement en discuter avec le concerné". Le monarque camerounais écoutera t-il les conseils de Koffi Annan? rien n'est moins sûr.
L3E

jeudi 20 novembre 2008

BARACK OBAMA A BEAUCOUP RIGOLE !

Le sphinx, comme il aime à se faire appeler par ses courtisans, n'a pas manqué d'air au point d'adresser à Barack Obama un message de félicitations; où il a salué sa " brillante victoire" et, comme il s'accomode bien du RIDICULISME depuis 26 ans, vanté la démocratie américaine, parlant "du peuple américain, dans son immense majorité et avec un net suffrage ", qui vient de l'élire à la tête de l'Etat. On croit rêver !
Manifestement, la plaisanterie présidentielle, celle de l'homme qui ne balaie pas devant sa porte mais s'occupe de celle(s) de(s) autre(s), n'a pas du tout fait rire un de ses compatriotes, qui a tenu à le lui faire savoir via, bien évidemment, un article très enlevé, bien pensé et férocement subtil. Lisez la tribune, extraits ci-dessous, elle déménage, on souhaite surtout à son auteur et écrivain, Marcel-Duclos Efoudebe, de ne surtout pas s'aventurer au Cameroun. Car, il ne fait pas bon de contrarier le Sphinx, comme le démontre le sort réservé au Colonel 3E.

"..hasard du calendrier - si l'heure est aux réjouissances au pays de l'Oncle Sam, ce début de mois de novembre est d'une tout autre saveur pour les Camerounais. En effet, le 06 novembre 1982 - il y a si longtemps… -, les Camerounais entendaient leur nouveau Président prononcer ces mots : " I do so swear ". Paul Biya venait de prêter serment devant le ce qui faisait office de Parlement. Avant d'accéder au pouvoir, par la volonté des américains, Barack Obama avait déjà fait ses preuves : avocat, sénateur… Paul Biya, lui, était un " illustre " inconnu. Oh ! Il avait été auparavant ministre, secrétaire général à la présidence, puis premier ministre ! Mais personne ne connaissait cet homme (trop) discret. Il aura fallu que le dictateur d'alors - Ahmadou Ahidjo - démissionne de ses fonctions - après 25 ans aux affaires - pour que Paul Biya accède, constitutionnellement, à la lumière des projecteurs. Il était, lui aussi, jeune et beau. Et, comme pour son homologue américain, on le disait intelligent. D'accord : l'un est un orateur brillant. L'autre…"
"Depuis, l'homme est resté discret, trop discret, au point de mériter le doux surnom de " Sphinx ". Il n'a ménagé aucun effort pour se maintenir aux commandes d'un pays qui n'arrête pas sa descente aux enfers. Il a développé le culte de la personnalité : mention obligatoire, dans tout discours officiel, de l'expression " selon la volonté du Président Biya " ; billets de banque à l'effigie du nouveau monarque, portrait obligatoire dans les locaux administratifs, etc. Il a affamé son peuple, pendant que lui-même et sa clique se remplissaient les poches. Il a institutionnalisé la Corruption - faisant du Cameroun un modèle en la matière - le Tribalisme, l'Impunité, et bien d'autres joyeusetés. Il a truqué - systématiquement - toutes les élections. Il a muselé la Presse. Il a démantelé une Opposition déjà mal en point à cause du manque de consistance de ses leaders, dont la seule fonction d'opposant se résumait - et se résume toujours - à prendre la place du " Prince ", l'autre surnom de Paul Biya.
Heureusement pour les Américains, la démocratie est une réalité effective depuis des décennies. Parce qu'ils ont eu la chance de choisir librement leur président, ils ont porté Barack Obama à la tête de l'Etat. Les Camerounais, eux, n'ont droit qu'à une démocratie de papier - " démocratie de transit ", pour le dire comme un philosophe camerounais. La parole du " Sphinx " est la loi ; sa volonté est le programme du gouvernement ; le conseil des ministres est une exception - d'où le zèle de la presse gouvernementale quand il s'en tient un."
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L3E

lundi 17 novembre 2008

LE COLONEL ETONDE EKOTO FACE AU HARCELEMENT INSTITUTIONNEL !

Le pouvoir camerounais donne désormais dans le HARCELEMENT INTEGRAL. Et ce n'est pas pour déplaire à une grande majorité de camerounais abrutis par des années de plomb. Autant la religion peut-être l'opium du peuple autant la violence peut l'être également.C'est plus que jamais vrai au Cameroun, pays qui a actionné la marche en arrière alors qu'ailleurs, c'est plutôt le contraire.Cherchez l'erreur !
On n'a que les dirigeants qu'on mérite, dit-on souvent. C'est bien le cas, et ce ne sont pas les camerounais qui diront le contraire. L'ensauvagement du peuple est palpable, et ce n'est plus une vue de l'esprit, comme en témoigne
le dernier titre RACCOLEUR et INDECENT de ce site kaïwalaï dont les responsables se délectent visiblement, voir vidéo ci-dessous, en racontant les tribulations judiciaires et médicales du prisonnier politique, Edouard Etonde Ekoto. Comment peut-on en arriver là?
Ne le dites pas trop fort, le Cameroun est bien à l'image de l'homme qui l'a plongé dans les ténèbres depuis 2 décennies. Et dire que le bout du tunnel est encore loin, c'est bien terrible ça !

L3E



jeudi 13 novembre 2008

JUSQU'AU IRA LE POUVOIR DANS SA DETESTATION DU COLONEL 3E ???

La dernière fois, vous aviez pu lire ICI qu'une prise d'otages se déroulait au Cameroun pendant que le pouvoir local était aux abonnés absents.Cette crise a connu un dénouement heureux puisqu'on apprend que le président camerounais, Paul Biya, a refait surface pour aider à la libération des sept Français et le Tunisien enlevés fin octobre par des rebelles au large du Cameroun. Les ex-otages ont été libérés et sont arrivés en France mercredi, d'où les remerciements du ministre Français des Affaires Etrangères et du groupe Bourbon à l'attention du président camerounais." J’exprime ma gratitude aux autorités camerounaises et en particulier au président Paul Biya dont la mobilisation constante a permis la libération des dix otages ", a déclaré Bernard Kouchner.
Ce qu'il faut regretter, c'est que les autorités françaises, qui ont probablement mis une pression toute "françafricaine" sur le pouvoir local pour parvenir rapidement à la libération des otages Français, aient oublié d'en faire de même pour le cas
3E.
Faudra t-il faire le pied de grue devant le Quai D'Orsay pour faire cesser l'inacceptable qui se déroule au Cameroun?
L'Etat de santé de l'ancien délegué du gouvernement est toujours très préoccupant, comme en témoignent la photo prise au tribunal de Douala, hier; cliquez ICI, et quelques extraits de la correspondance envoyée par sa famille, ci-dessous. Qu'en pensent donc les Rama Yade et Bernard Kouchner ? Jugez plutôt.
" Vous avez tous appris que papa a été hospitalisé du 17/10 au 04/11, date à laquelle l'Hôpital Général, sous pression et contre l'avis du médecin qui l'a hospitalisé, Le Dr D,qui avait prescrit 30 jours, 15 à 18 jours de traction de 8kgs, comme sur la photo cf suivi de contrôle et examens complémentaires, a accepte qu'il soit reconduit à la prison de New Bell."
"Papa n'est pas un prisonnier comme un autre. Sa chambre, la 362 a été gardée par 6 personnes pendant 4 jours: 2 garde prisonniers+2 gendarmes+2 RG. Sans compter le défilé de tout ce qui compte comme force de l'ordre dans le littoral à l'exception de l'Armée de Terre et de l'Air ainsi que la Marine.
En l'absence du Docteur D, partie en séminaire 1 semaine après l'hospitalisation de papa, le Directeur Médical, Dr L, sous la pression, a sorti papa mardi dernier le 4/11 pour le renvoyer en prison, jugeant que l'infection avait été jugulée sans autre forme de contrôle (radio, scanner...) Concrètement papa a eu une coxite droite d'étiologie infectueuse qui avait rendu insensible et impotente toute la partie droite du bassin aux orteils. Aujourd'hui forcer de retourner dans ce lieu carcéral infecté, sachant que les médecins ont conclu tout de même à un risque de coarthrose destructive rapide.C'est dur de se voir refuser le droit à la santé but such is life."

A bientôt et PRIEZ pour LUI et Maman !

L3E

samedi 1 novembre 2008

A BAKASSI CELA CHAUFFE MAIS LE POUVOIR REGARDE AILLEURS !

Dans le dernier article que vous pouviez lire ICI, il était question de l'hospitalisation de 3E dont le pouvoir se servait comme écran de fumée pendant que Bakassi s'emflammait progressivement.Le moins qu'on puisse dire, c'est que la situation devient intenable, comme en témoigne la charge nouvelle des rebelles du delta du Niger qui ont pris en otages dix employés de la société Bourbon, dont six Français, au large des côtes camerounaises et ont menacé de commencer à les tuer "si le gouvernement camerounais ne répondait pas à leurs demandes dans un délai de trois jours",a déclaré le colonel Ebi Dari, chef du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (CSDDN, mouvement rebelle).
Aux dernières nouvelles, les rebelles seraient revenus sur leur menace initiale de tuer leurs otages, expliquant leur revirement par leur volonté de garder la main face au pouvoir camerounais :"Nous en avons discuté entre nous, nous avons décidé de changer de stratégie, nous ne les tuerons pas", a-t-il dit en anglais. Il n'a pas évoqué le sort des quatre autres personnes prises en otages simultanément, deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais."..."Nous n'avons aucun problème avec le gouvernement français et nous n'aurions rien à gagner à tuer les Français. Nous affirmons maintenant que leur sécurité est garantie et que nous ne voulons tuer aucun citoyen français".
Pour information,
les rebelles du delta du Niger ont, par le passé, demandé au Cameroun et au Nigeria de renégocier les termes du jugement de la Cour internationale reconnaissant la cession, et de verser des dédommagements aux ressortissants nigérians de Bakassi qui ont choisi de quitter la péninsule et de s'installer dans leur pays.Or, ils n'ont toujours rien vu venir de la part du pouvoir camerounais.
Rien de bien surprenant puisque, selon des sources fiables, le président camerounais est en permanence aux abonnés absents, comme en ce moment où il effectue un voyage "officiel".... depuis bientôt deux mois en Europe. Et pendant ce temps là, son pays occupe le devant de l'actualité. A part ça, tout va bien, les camerounais peuvent dormir tranquilles.Le pouvoir les rassure avec "l'opération épervier" et l'arrestation de 3E. Quel foutage de gueule !
A2N