samedi 28 mars 2009

OMAR BONGO ET SASSOU N'GUESSO, DEUX DESPOTES UNIS DANS LA DOULEUR !

Les dictateurs Africains peuvent pleurer ? C'est la leçon à retenir de cette photo d'un Denis Sassou N'Guesso, tiran sanginaire du Congo Brazaville, reconfortant son homologue gabonais, Omar Bongo, que l'on ne présente plus après 50 au pouvoir, endeuillé par la disparition de sa dernière épouse, Edith Bongo, née Sassou N'Guesso, voir photo du couple ICI. Les deux despotes sont plus que jamais unis ans le douleur, ce qui donne cette image insolite, celle du beau père prenant son beau fils, plus âgé que lui, dans ses bras. ICI
C'est beau des hommes qui pleurent, même si l'on aurait aimé qu'ils le fassent également en pensant à toutes leurs milliers de victimes, à ses familles endeuillées et à tous ces opposants disparus au nom de la "sécurité publique". "On ne peut pas dire "bien fait" et se réjouir quand quelqu'un perd son enfant, quelles qu'aient été les méfaits de ce quelqu'un", affirme un internaute sur
le site grioo.com
Qu' à cela ne tienne, en voilà une photo qui devrait faire réfléchir d'autres autocrates qui martyrisent tous ceux qui contestent leur autorité, n'hésitant pas à créer des "opérations mains propres" pour faire emprisonner leurs adversaires politiques. N'est-ce pas M. Biya ?

L3E








vendredi 20 mars 2009

MADAGASCAR: ANDRY RAJEOLINA,PETIT SOLDAT DE LA FRANCAFRIQUE !

La fable du jeune maire d'Antananarivo qui se lance à la conquête du pouvoir au nom de la défense des intétêts du peuple malgache a fait long feu. Il fallait croire au père Noël pour voir en l'opposant Andry Rajoelina, 34 ans, l'instigateur d'une révolution populaire ayant poussé à la démission le président malgache Marc Ravalomanana.
Manifestement, L'UA, l'union Africaine, n'a pas cru un seul instant à l'histoire du "robin des bois" à la sauce malgache. Et pour cause, l'ancien maire alias TGV, en référence à sa volonté de parvenir très rapidement au sommet de l'Etat,
est parvenu à ses fins par des moyens illégaux.Or, si l'Afrique est également un berceau des coups d'Etat et de despotes mal éclairés, il n'en demeure pas moins vrai que le président démissionnaire a été élu, chose rare dans ce pays, démocratiquement lors de la dernière élection présidentielle.
Autrement dit, Andry Rajoelina, qui s'est autoproclamé président ce week-end, affirmant avoir été nommé à la tête d'une "haute autorité de la transition" par les partis d'opposition, s'est bien appuyé sur le soutien de l'armée. C'est bien cette réalité, qui n'a rien d'un conte de fées, que condamne l'Union Africaine. Le président du Conseil de sécurité et de la paix de l'UA
Bruno Nongoma Zidouemba a déclaré que "le Conseil a donné six mois à Antananarivo pour organiser des élections. Si le gouvernement ne se plie pas à cette injonction, l'UA envisagera alors d'imposer des sanctions contre les dirigeants malgaches."
A Washington, le département d'Etat a également jugé "non démocratique" ce changement du pouvoir à Madagascar, alors que la France, elle, "poursuivrait son aide, même si elle a jugé trop long le délai de deux ans pour organiser des élections", a affirmé le Quai D'Orsay. Et si ce coup d'Etat profitait plus que tout à la France ?
Il n'y a pas le moindre doute la dessus, comme l'expliquent Denis Alexandre et Yvan Combeaux, du Centre de recherches sur les sociétés de l'océan Indien: "Ravalomanana nourrissait, comme beaucoup, de la francophobie et une sympathie pour ce qui est américain. Il gardait rancune à la France de ne l'avoir pas soutenu (contre Rastiraka) en 2002. Des marchés publics ont échappé aux Français, au profit des Allemands, des Américains, des Chinois. Le conflit avait éclaté au grand jour, en juillet, avec le rejet de l'ambassadeur désigné par Paris. De là vient le soutien de la France à Rajoelina. Ce n'est pas un hasard, le nouvel ambassadeur de France est arrivé à Antananarivo le jour où il prenait le pouvoir. Et l'épouse de Rajoelina se trouvait dans le même avion." Comme quoi, quand l'ancienne métropole coloniale ne soutient pas ses dinosaures, Biya, Bongo, Sassou N'Guesso et d'autres, elle prépare la relève.

L3E


Coup d'état à Madacasgar [news] Fr2 140309
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Andry Rajoelina, manipulateur et destructeur de la nation
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mercredi 18 mars 2009

LE PAPE BENOIT XVI ET PAUL BIYA, UNE UNION SACREE CONTRE L'AFRIQUE !

2 mois après le dernier billet, le blog 3E reprend du service. Et pour un retour, on ne pouvait pas rêver mieux que de parler de la visite controversée du souverrain pontife au Cameroun. Quelle histoire !
Le pape Benoît XVI, arrivé mardi au Cameroun pour son premier voyage en Afrique, n'a pas mis du temps à s'acclimater, voire même à se sentir comme chez lui, dans un pays où la progression des adeptes du catholicisme est importante.
D'abord, le commandeur des croyants a choqué par
ses propos sur le préservatif tenus à bord de l'avion qui le transportait à Yaoundé: "la distribution du préservatif aggrave le problème de cette pandémie dévastatrice pour l'Afrique au lieu de le résoudre", a t-il affirmé sans aucune compassion à l'égard des milliers de camerounais qui ont eu le malheur d'être infectés par le VIH. Faut-il rappeler à sa sainteté qu'au moins 1 million de camerounais ont contracté le virus du SIDA ? A moins qu'au Vatican l'on interprète cette réalité comme une sentence divine?
Ensuite, le pape Benoît XVI a mis en garde les Africains contre
"tout particularisme ou tout ethnocentrisme excessif", dans un discours aux évêques camerounais réunis dans une église de Yaoundé. Autrement dit, comme à l'époque des "croisades civilisationnelles", seules les missionnaires chrétiens peuven sauver les "âmes des Africains", d'où l'exhortation à résister à "la diffusion des sectes et des mouvements ésotériques et (à) l'influence croissante des formes de religion superstitieuses, ainsi qu'au relativisme".
Ce qu'il faut retenir de cette mission civilisatrice du pape au Cameroun, c'est qu'elle n'aurait pu se faire si ce pays ne connaissait pas un vide institutionnel absolu. Comme on dit, c'est l'occasion qui fait le laron. A preuve, pendant que
les médias internationaux , les associations de lutte contre le SIDA et de nombreuses personnalités politiques fustigent "l'obscurrantisme assumé" du gardien de la doctrine de l'église, le monarque camerounais, par ailleurs ancien séminariste, savoure la présence d'un invité de plus en plus infréquentable. "Aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contrevérité et c'est inacceptable pour les populations africaines et pour tout le monde", a déclaré l'ancien premier ministre et maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé. Quant à Daniel Cohn-Bendit, député européendes Verts et ex-leader des mouvements de mai 68, il a estimé que les propos du pape constituaient "presque un meurtre prémédité". "Il y en a assez maintenant de ce pape".
Comme quoi, le Vatican peut appeler à l'auto-destruction des Africains, ça ne dérange pas au sommet de l'Etat camerounais. On comprend mieux pourquoi des personnalités fortes, à l'instar du Colonel Edouard Etonde Ekoto, ne pouvant cautionner l'ensauvagement du peuple camerounais, sont devenues les cibles à abattre.

L3E


Benoit XVI estime que le preservatif est néfaste [news]1703