mardi 21 octobre 2008

LA SANTE DU COLONEL OCCULTE LE VOLCAN DE BAKASSI !

Le Colonel Edouard Etonde Ekoto est hospitalisé depuis quelques jours. Cette nouvelle provoque des insomnies et alimente tous les fantasmes chez l'homme de la rue. Quand, certains s'interrogent sur la véracité des maux qui l'ont conduit à l'hôpital, d'autres brandissent le complot, celui qui viserait à le soustraire du bagne du New-Bell. Que d'histoires !
En réalité, il n'y a rien de bien mystérieux dans cette hospitalisation, comme le rapporte
le site Camerounlink:"Pour obtenir cette évacuation, il a fallu l’autorisation du régisseur après avis favorable et motivé du médecin de l’infirmerie de la prison centrale de Douala. Depuis plusieurs jours en effet, le colonel ressent des douleurs aigues au niveau de sa ceinture rénale. Il n’arrive pas à s’asseoir aisément, ni à se mettre debout facilement."
Sinon, pendant que le pouvoir oriente l'attention du peuple sur le cas 3E,
il se passe des choses plus graves dans la zone de Bakassi. A la frontière avec le Nigeria, les forces de sécurité camerounaises font face aux attaques permanentes de combattants, ceux du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (NDDSC).Le groupe armé défend les intérêts des Nigérians forcés de quitter la péninsule après sa cession au Cameroun en août dernier, déclare son porte-parole, qui annonce qu'il y aura d'autres offensives. Comme quoi, le DANGER n'est pas le Colonel Edouard Etonde Ekoto, bien au contraire, il fait toujours partie des solutions. Qu'en pense le monarque au pouvoir ?

L3E

mardi 7 octobre 2008

LE CAMEROUN MARCHE SUR LA TÊTE !

"Quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage", comme le dit ce proverbe si Africain. Ce n'est certainement pas Théodore Ejangue, président de la Cmf, commission des marchés financiers, qui dira le contraire dans l'affaire de la CUD FINANCE. Et pour cause, cet autre porte-flingue au service de sa majesté d'Etoudi a chargé l’ex-délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, le Colonel Edouard Etonde Ekoto, qu'il a accusé d'indélicatesse dans le choix de prestataires, Iroko Securities Ltd, Iroko Financial Products, n'ayant pas été habilités par les autorités politiques locales, et de "diffusion d’informations fausses et trompeuses concernant l’objet de l’emprunt et le détournement dudit objet." Et pourtant, c'est ce qui rend l'accusation stupéfiante, on rappellera que le procédé utilisé par l'ancien délégué du gouvernement et ses proches collaborateurs a été salué puisque couronné de succès. Au point même que le ministre de l’Economie et des Finances, qui s’exprimait vendredi, 20 avril dernier, face au patronat et aux responsables de la Chambre de Commerce, entendait s'inspirer de la méthode, histoire de dynamiser le secteur privé. Et comme l'a rapporté la presse camerounaise, "Depuis le 16 avril 2007, le trésor public de Côte d’Ivoire a lancé un emprunt obligataire par appel public à l’épargne", copiant ainsi cette formidable initiative, la première du genre en Afrique sub-saharienne. C’était en avril 2005. C'est dire si l'accusation de la CMF dans le quotidien gouvernemental n'était qu'une énième opération de propagande contre l'ancien homme fort de Douala.
Le moins qu'on puisse dire,
c'est que la manoeuvre était trop cousue de fil blanc pour ne pas éveiller les soupçons des observateurs de ce dossier, lesquels n'y ont vu qu'un règlement de comptes visant à clouer définitivement le bec au colonel Edouard Etonde Ekoto,alors que d'autres évoquaient carrément "une suite des querelles villageoises" entre les natifs de Douala. Pas bien glorieux !
Le Cameroun marche définitivement sur la tête, et ce n'est pas prêt de s'arrêter, comme le démontre par l'absurde
ce dysfontionnement au plus haut sommet de l'Etat, où il est question de confidences faites par Paul Biya à des visiteurs français, et cerise sur la gâteau, la fuite proviendrait du secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, en date du "3 octobrre 2008 ". Et une faute d'orthographe pour habiller la boulette et le mois d'octobre. C'est tout simplement camerounais !

L3E